Résumé de Relations Internationales

RELATIONS INTERNATIONALES : fiches, résumé, synthèse

INTRODUCTION

I => Rappels historiques

Le système international « westphalien »

– série de traités signés à Munster (nord Rhénanie) en 1648 mettant fin à une guerre de 30 ans

– systm mondial ne connait pas la not° d’Etat (<= en construction)

gravure sur le canon de Louis 16 : « ultima ratio regum » : (la force est ) le dernier recours des rois

Partout où il y a une jolie femme l’hostilité est ouverte. Pas de quartier, guerre à outrance ! (Hugo, Les misérables)

La guerre de 30 ans (1618-1648)

– opppose la dynastie des Habsbourg (St Empire Germanique et d’Espagne allié de l’Eglise catho romaine) aux états protestants allemands et leurs alliés (Pays-Bas, pays Scandinaves…)

– nombreuses batailles et famines (<= coût de la guerre) faisant des milliers de morts

Les traités de Munster

– importance capitale pour «l’équilibre europ.» => bouleversent les relat° entre Etats

=> reconnaissent «l’ Etat» comme la forme privilégiée d’organisat° politique d’une S

=> organisent un systm interétatique fondé sur 3 principes déterminant la conduite des Relations internationales

=> Souv externe <= aucun Etat ne reconnait d’autorité au-dessus de lui

<=> tout Etat reconnaît les autres comme son égal

=> Souv interne<= autorité exclusive sur son terr. / sa popul°

<=> aucun Etat ne peut s’immiscer dans les affaires internes d’un autre

=> équilibre des puissces <= ne pas lever une armée pouvant s’imposer aux autres

<=> chacun doit éviter qu’un Etat ne parvienne à l’hégémonie

L’évolution du système

– France / Angleterre => respect +/- effectif de ces principes <= pays puissants

– Rév°.fr remet en cause cet équilibre des Relations internationales <= Nap. au pv en 1799 => conquête/expans°

A => 1815-1870 : des bouleversements à petits pas

1 => Le congrès de Viennes et ses suites en Europe

– marquée par la volonté de mettre la France à l’écart => défaite de Napoléon

– invente le «concert europ.» => principe d’une entente entre les nat° victorieuses vs Napoléon

– situation diplomatique en 1815 relativement claire => des vainqueurs vs un vaincu

Les intérêts en jeu

– GB/Autriche vs Russie/Prusse <= stratégies différentes => tensions <= rétabir un systm pacifique

=> dominance des mers par GB

=> quêt de terr. pour les Prusses cherchant à s’imposer à l’Autriche

=> minorités slaves (Balkans) et mer caspienne pour les Russes vs l’Autriche

– enjeu important => tractat° diplomatiques intenses fragilisant le processus

– chancelier Metternich (Autriche) : alliance avec GB pour contrer la Russie et ses visions

Talleyrand : garder une place de la Fr. => allié à des «petits» inquiets (Suède, Espagne)

– Lord Castelreagh milite pour l’interdict° de la traite des noirs

Les principes adoptés pour parvenir à un équilibre

principe de légitimité=> permet un régime po durable <= seul légitime à représenter la nat°

=> retour de dynasties => Bourbons, Tally (Espagne), Princes d’Orange

principe de l’équilibre europ. => quadruple alliance et interdict° d’hégémonie par une puiss.

=> ancien systm westphalique comptait sur la bonne volonté des Etats

=> Viennes => Dt des Etats à contrer une volonté d’hégémonie ou à recevoir compensat°

L’opposition entre légitimité et nationalité, source de tensions majeures

– opposit° entre les tradit° monarchiques et les aspirat° libérales/démocr. propres à chaque peuple

– période marquée par des grands bouleversements en Europe

=> modernisat° industr., impulsée par l’Angl., gagne la Fr., les Etats allemands …

=> aspirat° à la liberté (de la presse, de l’expression, …) => révoltes, insurrections …

Les conséquences des bouleversements sur le concert européen

– entrainent la naissance de nvlle considérat° et accélèrent la sép° de certaines entités

=> Belges proclament leur indépendance du Bénélux

=> Pologne sort de l’Empire Russe en 1831

– ces événements agitent les désirs séparatistesde peuples non reconnus par les entités étatiques

– principe de légitimité fragilisé => échec du concert europ. => 1830 = retour aux tractations

La remise en question des relations européennes

– dès 1840, modific° des rapports de force

=> apparit° de mouvement nationaux/nationalistes

=> intensific° des échanges éco (<= facilités par des transports modernisés)

– plan politique => 2 principes triomphent

=> Souv du peuple (avec revendic° du suff. univ.)

=> nationalité <= réflexions sur cette not° => 2 thèses

=> concept° germanique => Nat° résulte de facteurs (langues, coutumes)

=> concept° latine => Nat° résulte de la volonté de vivre ensemble

– Dt des peuples à disposer d’eux-mêmes ; Dt des minorité de s’exprimer

Les tensions liées aux minorités

– conduisent à un chgmnt de certaines zones => Italie, conféd° germanique, Empire d’Autriche

– conflit Prusse/Autriche => avantage de la Prusse (bataille de Sadowa => Paix de Prague) en raison de sa supériorité militaire et son objectif d’unité fondé sur le principe de la nationalité

=> bâtit la future Allemagne ; inact° des autres pays europ. ; échec de médiat°.fr

=> inact° en raison de sa puissce militaire => défaite de Sédan => la Prusse dirige l’Europe

=> chancelier Bismark proclame l’Empire allemand à Versailles en 1871

2 => la situation hors d’Europe

a => les crises méditéranéennes

L’Empire Ottoman

– fragile => s’étend en Europe/Afrique/Asie <= mosaïque ethnique (arabes/turques/slaves) et religieuse (musulmans/chrétiens/orthodoxes) gouvernée par des sultans régissant à Constantinople

– structure hiérarchique compliquée + nombre effrayant de complots/alliances => désorganisation et manque de cohésion <= intervent° des pays europ. suscitée par 2 pays => Grèce et Egypte

La Grèce

– marquée par plusieurs soulèvements aboutissant à l’autonomie terr. puis l’indépendance (1830)

– la Grèce est une Monarchie => son indépendance influence de nombreux autre mouvements

L’Egypte

– province de l’empire ottoman, gouvernée par un pacha <= cherche à asseoir son autonomie, entre en conflit avec les sultans, tente d’annexer la Syrie et marche sur Constantinople

– protectorats britanniques proches => intervent° de l’Empire britannique et de la Russie

– épisode égyptien encourage les états europ. à intervenir dans les aff. de l’Empire ottoman

– affaire d’envergure qui secoue durablement l’échiquier «internationale»

1840’s => puiss. europ. convoîtent l’empire ottoman (prétexte => «empire malade« ) et cherchent à éviter son effondrement qui ruinerait les équilibres Europe/Afrique/Asie

Concl. => les «crises méditéranéennes» illustrent la complexité et le caractère circonstanciel (donc fragile) du «concert européen» et explique les évènements modernes (guerre froide) => tentatives d’alliances fragiles et soumises +/- à des tens° (accords secrets ruinent les efforts diplomatiques)

b => le reste du monde

L’amérique latine

– plusieurs pays accèdent à l’indépendance souvent par des soulèvements populaires (autochtones & volontaires venus d’europ.) => Rép. de Colombie en 1819, Bolivie en 1821, Mexique en 1824

indépendances violentes(Mexique/Colombie) => poids durable de l’histoire colomb. <= rares épisodes de paix et guerre civ/religieuse au tournant du 20e => «violencia» <= conflits de milices

– le Brésile accède à l’indépendance pacifiquement

– situation en Amérique Latine importante pour l’Europe <= fait vasciller le trône d’Espagne

Les USA

– émerge dans la scène internationale au début du 20e

– à cette époque, puiss. secondaire et tributaire de ce qui se passe en Europe

– accèdent à l’indépendance fin 18e <= se démêle de l’influence britannique

1815-1820′ => pb avec le Mexique <= pb typique => Texas <= appartient au départ au Mexique mais abrite une communauté nord américaine importante <= brassage de la popul°

=> 1835 => Texas se proclame Rép. autonome et souhaite se rattacher à la Confédér° (réticente) => bataille de fort Alamo (tejanos + américains vs mexicains) => pris par les américains qui perdent après une attaque surprise des troupes du gal Santa Anna bien plus nombreuses => les troupes US se rassemblent et attaque Santa Anna près d’une île où il est capturé mais pas exécuté comme le souhaitaient certains officiers

– USA s’agrandissent malgré des conflits avec le Mexique (Texas, Californie, Nv Mexique) et une guerre civile <= avec en filigrane la quest° de l’esclavage notamment => yankis/confédérés

=> haine viscérale entre les états du Sud et du nord => voir les vendettas Hatfield/Mc Coy

L’extrême orient

1840/1850/1860 => europ. commence à s’intéresser/conquérir l’EO (pour des raisons purement éco en premier lieu) => France (Cambodge), GB (Chine, Birmanie), Espagne/Russie/ Pays Bas (processus de colonisat° renforcé => Chine et Japon)

B => 1870-1905 : hégémonie européenne et apparition de nouvelles puissances

1 => Le jeu des alliances

– la plupart de ces alliances éclatent

– à partir de cette période, on note un certain continuum => toutes les alliances, équilibrages, trahisons, qui interviennent sont des évènement essentiels pour comprendre aujourd’hui

Le jeu des alliances

– tractations diplo au niv europ => aboutissent à des alliances

1870’s => pays dominant en Europe => Prusse (Bismarck => chancellier, redoutable diplomate mais dirigeant pondérée) <= 1871 => devient la + grande puissce europ.

– Russie inquiète mais Bismarck n’affiche pas de volonté d’expansion (Alsace/Lorraine suffisent)

Bismarck renvoie la France à 1815 => faire en sorte qu’elle ne regagne jamais sa puiss. militaire

=> entrave les efforts diplomatiques.fr tendant à retrouver une place au plan europ.

=> France isolée économiquement et diplomatiquement

=> volonté de revanche traverse le corps politique.fr

Bismarck noue des alliances avec les russes/autrichiens/italiens…

=> mais dans chaque terr., y compris au sein de l’empire autrichien, certains problèmes

=> naissance de la Triplice <= Empire Russe, Austro-hongrois et Prusse

=> beaucoup de choses dépendent des relations entre ces 3 empires

=> mais sur un terr. aussi grand => minorités oubliées <= au coeur de la WWI

L’expansionisme de l’Europe dans le monde

– besoin de l’éco : matières 1res => la po coloniale est fille de la po industr.

– besoin d’espace : augment° de la popul° en Europe

– besoin de prestige : nécessité d’une place sur l’échiquier intern°

– la France poursuit sa po expansioniste et la renforce

– colonisat° pas forcément bien vue par les populations nationales elles-mêmes

=> fin 19e => dvpmt de la presse <= virulente (aff. Dreyfus) et violente (racialiste)

=> mépris de la colonisat° (coûteuse et prive le pays de force militaire )

=> colonisation parfois une aff. de violence (Algérie)

=> souvent sans résistance (insuffisante) notamment en Afrique/Asie

=> rivalités coloniales => nord Afrique, Sud Est asitique (britanniques vs français)

L’état de l’Europe au tournant du 19e/20e

– constitution de blocs => Prusse, Angleterre, France

fin 19e => modific° dans les Relations internationales <= réalité éco => période faste et période de modernisation

– monde en véritable bouleversement sur fond de logique capitalistique => conquérir des marchés

=> conquêtes des matières 1re => conflits interétatiques attisés

– les pays protègent leur éco et renforce l’Etat nation ; explosion démographique (+50 %)

– le nationalisme pèse sur les relations inter-étatiques et s’exprime de façon double

=> renforcement de l’identité nationale <= situation tendue dans les Balkans

=> developpement de la notion de liberté et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

=> logique voudrait que les minorités (Slaves notmt) puisse constituer un Etat nation

– la presse populaire explose => circulat° des info/des idées (politique éducative en France)

– plan diplomatique => alliance franco-russe (1892) => remet en cause la Triple Alliance

=> résultat de l’expans° coloniale => GB en difficulté en Afrique (conflit avec les Boers pour l’or du Witwatersand dans le Transvaal) et en Asie (présence Russe)

=> rééquilibrage europ. => les anglais trouve un allié de circonstance (entente cordiale anglo-allemande) mettant fin à leur position isolationniste

=> l’Allemagne souhaitent intégrer la GB à la Triplice mais GB refuse et forme une entente cordiale avec la France (=> rivalité anglo-allemande)

=> nvlle entente renforcée par l’échec de l’Italie en Ethiopie qui tente de renouer avec la France sans pour autant rompre avec la Triplice (Allemagne/Autriche)

=> en cas de conflit, l’Italie promet secrètement à la France sa neutralité

=> situat° chaotique au début des 1900’s => accords/ententes informelles

=> All. tente de détourner la GB de la France => échec

=> All. tente de briser les relations France/Russie => échec

Concl. => décennie troublée (chaque pays renforce ou sabote les rapports existants) au terme de laquelle un rapport de force équilibré s’est mis en place : le jeu des alliances et accords secrets contrebalance la position dominante de l’All. acquise après la défaite de Sedan 1871

2 => le nouveau premier rôle des Etats Unis et du Japon

Les USA, un impérialisme extérieur

– problèmes internes résolus en partie => situat° + claire et moins d’incertitudes

– ouverture vers la vie internationale plus politique qu’éco (matières 1re suffisantes)

– le gouv. de Washington développe un impérialisme diplomatique marquée par

=> une volonté d’expansion terr. (Cuba, Porto Rico)

=> une volonté de diffuser le «bon modèle«

– politique conduisant à intervenir dans de nombreux conflits externes

Le Japon, une puissance naissante

– extrême Orient soumis à une forte présence étrangère

– le Japon se modernise pour résister et devenir une grande nation => mutation absolue à la fin 19e

– passe d’une économie féodale à une économie libérale (l’ère Meiji)

– devient un entrepreneur industriel => se dote d’une armée/flotte modernes

– politique volontariste d’instruction et d’éducation, développe un Etat nation

– l’autre puissce => Chine => refuse la modernisation => écrasée par le Japon <= Russie inquiète

=> Russie/Fr./GB tentent d’affaiblir le Japon (puissce naissante diplomatiquement faible)

=> diplomates japonais reculent devant les pressions europ. (menaces de guerre)

=> les japonais s’installent cependant dans la Mandchourie

1905 => USA servent de médiateurs du conflit

– intervent° des USA + inquiétude des Russes = trahissent la peur de l’Empire nippon

– les russes entrent en guerre contre les japonais mais perdent la plupart des batailles => négociat°

=> 1re fois qu’un pays d’extrême orient remporte une victoire sur un peuple blanc

=> Japon a accédé au rang de puissance internationale

C => 1905-1945 : guerres et bouleversements des relations internationales

1 => Vers la guerre

Les prémices

– plusieurs facteurs/phénomènes s’imbriquent et témoigne d’une situation de plus en plus tendue

=> exaltation du sentiment patriotique dans chaque Etat

=> minorités sensibles à la légitimation idéologique/nationaliste

=> nationalisme accentué par la danger représenté par les Etats voisins

=> alliances/accords secrets => situation de +/+ opaque

=> pays neutres : Suisse, Belgique, USA

=> structuration duale de la S internationale (Europe/hors Europe)

Les évènements déclencheurs

– crise bosniaque en 1908-1909 => conflit pour stopper l’expansionnisme serbe/russe => aboutit à une situation hybride/déséquilibrée => victoire de l’Autriche mais velléités serbes

– crise marocaine en 1911-1912=> le sultan demande l’intervent° de la France qui viole alors les accords d’Algésiras (non intervention) passé avec l’Allemagne

– crise des Balkans 1912-1913 => zone instable convoîtée par les russes/italiens/autrich. => les turcs perdent des batailles <= format° ligue balkanique (Grèce/Serbie/Bulgarie/Monténégro)

=> les voisins europ. ne veulent pas une aggravat° => Conf. internat° pour rétablir la paix

=> Albanie devient province indépendante

=> paix fragile et temporaire => les Etats balkaniques refusent le partage

=> s’attaquent => situation explosive

« The » évènement : l’assassinat de l’archiduc François Ferdinand d’Autriche

– crise de l’été 1914 => 28 juin 1914 à Sarajevo, par un Serbe pro-yougoslave (G. Princip)

– Autriche (soutenue par l’All.) pose un ultimatum le 7 juillet à la Serbie

=> condit° posée : accepter l’envoi d’enquêteurs sur le terr. Serbe

=> Belgrade = grave violation de sa constitution et de son Dt criminel

=> le 25 juillet, la Serbie, soutenue par la Russie, refuse les enquêteurs

=> le 28 juillet, l’Autriche-Hongrie, soutenue par l’All., déclare une guerre «préventive«

=> par le jeu des alliances, l’All. déclare la guerre à la Russie, donc la France

– USA et Italie restent relativement neutres ; GB et Japon entrent rapidement en guerre

– en 2 mois, une guerre dans les Balkans se transforme en guerre mondiale

Les différentes phases de la WWI

1914-1916=> stabilisation des fronts => naissance de la guerre de position

=> tractat° diplo incessantes pour trouver des accords et ententes

=> convaincre l’Italie de rejoindre l’entente franco-britannique

=> situat° délicate en Russie (révolution s’annonce)

=> rôle de médiation des USA mais refuse intervenir

1917 => année charnière => les alliés prennent l’ascendance et reçoivent le soutien de +/+ de pays (USA entrent en guerre : sous-marins All. + projet d’alliance germano-mexicain)

1918 => les allemands tentent de percer sur tous les fronts mais l’équilibre des forces est renversé, et des armistices (Rehtondes pour la France) sont signés progressivement pays par pays

2 => l’entre-deux guerres

– Empire russe complètement bouleversé (Lénine au pv), Empire allemand effondré, Empire austro-hongrois brisé => coup fatal porté aux monarchies européennes

– nvx états naissent et proclament leur indépendance => notions de concert europ. et d’équilibre perd son sens => l’équilibre international ne dépend plus uniquement de l’Europe (USA, Japon)

Les traités redessinant l’Europe

Traité de Versailles, juin 1919 => affaiblit et démembre l’Allemagne

Traité de St Germain, sept. 1919 et Trianon, juin 1920 détruisent l’Autriche-Hongrie

=> Autriche séparée de la Hongrie et ne peut s’allier à l’All.

=> Serbie s’agrandit => Slovénie/Monténégro/Croatie, devient le Royaume de Yougosl.

=> Tchécoslovaquie créée et composée des provinces Slovaquie, Ruthénie

Traité de Neuilly, nov. 1919 => Bulgarie amputée de terr. au profit de la Yougosl.

Traité de Sèvres, août 1920 => démembre l’empire turc (se résume à Constantinople, une partie de la Thrace et de l’Anatolie), distingue l’Arabie, et partage des terr. entre la France et l’Angl.

– les vainqueurs cherchent à désarmer les vaincus et donner une légitimité aux terr. populaires

– les nombreux traités imposent de nouvelles solutions mais sont loin de tout résoudre

=> problème de frontière Russie/Pologne ou Russie/Perse

=> crainte d’un encerclement capitaliste et impérialiste

=> minorités subsistant en Pologne, Tchécoslovaquie, Roumanie…

=> contentieux France/Angleterre (mais s’apaise)

La dynamique de la paix

1925-1930 => rapprochement Fr./All. => pacte de Locarno => réconciliation internat°, exclut le recours à la guerre et impose le règlement des différends par le recours à la SDN

pacte Briand-Kellog, 1928 (57 pays, dont la Russie !) repose sur les mêmes termes que Locarno

– les principaux pays continuent leur expansion => coopération USA/Amérique latine

– dans un esprit de paix, certaines concessions sont faits dans le Moyen Orient

– période de coopération/concertation

L’illusion de paix

– crise 1929 casse la dynamique et suscite des tensions po et des affrontements nationalistes, idéologiques => projets de désarmement abandonnés pour un retour à la miltarisation

– Chine envahie par le Japon en 1931, retrait du Japon de la SDN en 1933 et arrivée de Hitler

– démocratie fragilisée => rendue respble de crise éco et sociale dans certains pays

– nationalisme => idéologie utilisée pour arriver au pv et croyance forte mobilisant les citoyens

=> nazisme => S nvlle sur la base du racisme/totalitarisme/expansionnisme (redessine la carte de l’Europe au profit du Reich et au détriment des démocraties et des peuples <)

La naissance d’un Axe germano-italo-japonais

– l’Angleterre est attentiste, les USA sont isolationnistes

– France => action diplomatique

=> tente de nouer une alliance avec la Russie

=> 1935 => Conf. de Stresa unissant Fr./Angl./Italie pour juguler la menace nazie

=> ne résout rien et montre l’impuissance des démocraties europ.

=> donne lieu à un accord que Hitler tente de briser en récupérant l’Italie qu’il amadoue à travers sa volonté colonisatrice => Ethiopie => France/Angleterre hostiles à cette guerre dans le cadre de la SDN, l’All. ne prend pas position

juillet 1936 => coup d’état en Espagne => début d’une guerre civ.

=> les puiss. alliées démocr. s’abstiennent (sauf la Russie qui envoie un contingent)

=> Franco est aidé par des forces militaires d’Italie et d’Allemagne

=> en mars 1939, les républicains capitulent

– en //, le Japon poursuit sa conquête de la Chine (en pleine débâcle) et signe avec l’Allemagne un pacte de non-agression clairement dirigé contre la Russie (puisque vise à s’en prémunir)

Concl. => en très peu de temps, un bloc diplomatique Allemagne/Italie/Japon s’oppose à la France, et l’Angleterre, qui culpabilisent de pas être intervenues en Espagne

3 => La seconde guerre mondiale

De l’Autriche à la Pologne : l’agrandissement du Reich

– 1er objectif de l’Allemagne => l’Anschluss => regrouper l’Allemagne et l’Autriche

mars 1938 => annexion de l’Autriche ratifiée par un plébiscite

Hitler vise la Tchécoslovaquie en raison d’une minorité allemande (Sudètes)

– l’Angleterre négocie avec Hitler qui exige l’annexion des sudètes

– pour la 1re fois, le spectre de la guerre refait surface à fin 1938

– négociat° aboutissent à un consensus => annexion des sudètes en contrepartie de compensations

mars 1939 => Hitler annonce le démembrement de la Tchécoslovaquie

– l’Allemagne signe un pacte de non-agression avec la Russie en août 1939

1er sept. 1939 => l’invasion de la Pologne contraint la France et l’Angleterre à entrer en guerre

Les caractéristiques de la WWII

– guerre mondiale idéologique => démocratie vs totalitarisme

– guerre totale => l’issue du conflit ne passera que par la destruction totale de l’un des 2 camps

Les différentes phases de la WWII

1939-1942=> Pologne capitule vite, offensive allemande à l’ouest et à l’est (BlitzKrieg)

1940 => charnière => Paris occupée dès le 14 Juin, l’Italie entre en guerre, gvt de Pétain à Vichy, appel du 18 juin, négociation Hitler/Staline visant le partage des Balkans (échec => guerre)

1941 => opération Barbarossa (apogée en 1942), attaque de Pearl Harbor (7 déc. 1941)

1942 => batailles dans l’océan Atlantique, Guerre du Pacifique (USA/Japon)

– l’Axe tente de créer un nv systm intern° => l’Europe (All) et l’Extrême Orient (Japon)

=> la force de l’Axe repose essentiellement sur la contrainte

=> mouvements de résistance des peuples vaincus

=> moyens matériels/humains => All. en a t’elle les moyens ?

– entrée en guerre des USA/l’URSS => change la donne (alliance de circonstance)

=> ressources matérielles/humaines importantes + stratégie commune

– renforcement des troupes en Afrique conduit aux premières défaites de l’Axe

1943 => début de la fin de l’Axe => troupes allemandes refoulées sur tous les fronts

1944 => les alliés progressent en Italie, débarquement le 6 juin Normandie

1945 => Axe écrasée (jonction forces alliés et russes), Mussolini exécuté, capitulat° des nazis, fin de la guerre en Europe puis en Extrême Orient (capitulat° du Japon le 2 sept.)

Les prémices de la Guerre Froide

– 3 puiss. émergent => USA, URSS, RU <= certaines divergences sources de la Guerre Froide

– la fin de la guerre marque clairement la défaite d’une idéologie raciste et expansionniste

– nécessité de créer une instit° pour les conflits => avril 1945 => Conf. de San Francisco => ONU

– en 1945, préfigurat° d’un monde bipolaire partagé entre deux super puissances : USA / URSS

D => 1945-1989 : Guerre Froide et bipolarisation du monde

– «Paix paradoxale» => opposition frontale indirecte mais planétaire USA/URSS à travers des blocs d’alliances nouées avec d’autres pays => conflit diplo, politique, idéologique, éco

1 => Les origines de la Guerre Froide

Les conférences à l’origine de l’ONU

– Conf. de Yalta (fév. 1945) => alliance qui vole en éclat

1917 => Rév° en Russie et entrée en guerre des USA => conflit capitalisme/communisme

=> W. Wilson => force de l’idéal démocr. + libéralisme éco => stabilité mondiale

=> Lénine => rév° et conquête du pv par le prolétariat => société d’égalité

– WWII => rencontres entre les 3 grandes puiss. pour résoudre le conflit et concilier USA/URSS

=> rencontre de Téhéran (déc. 1943)

=> Roosevelt et Churchill => organisation dominée par 3 grandes puiss. + Chine

=> Staline => systm où l’URSS pourrait se prévenir des menaces vs son terr.

=> Yalta => contexte particulier => alliance de circonstances => accord fragile

=> les US ont besoin des soviét. (Pacifique) pour reprendre les terr. jap.

=> les soviét. acceptent le principe de l’organisat°

=> rencontre de Postdam(juillet/août 1945) => seul les USA sont encore en guerre

=> seuls à posséder l’arme atomique (1er essai le 16 juillet)

=> en plein milieu du sommet, Churchill cède sa place à Attlee

– les 3 conf. ont posé les jalons d’une alliance pour dénazifier l’Allemagne

– alliance rapidement détériorée => USA => moyens pour imposer leur vision

=> la guerre a profité aux USA <= plusieurs questions se posent alors

=> USA animés d’une ambition de domination ?

=> agissent pour de simples considérations éco ?

=> que signifie réellement l’utilisation de bombe atomique ?

– la charte des Nations Unies est signée à San Francisco

– 1er objectif => résolution des conflits => Conseil de Sécurité + Ass. Gale

– 2e objectif => résolut° de la misère sociale/humaine et de la détresse éco due aux guerres

– Conseil de Sécurité => organe principal => lieu de tractation (alliance/désalliances…)

Le contexte à la sortie de la WWII

1945-début 1950’s => incertitude et incohérence

1945-1952 => Staline oscille entre 3 solut° concernant l’Allemagne

=> Allemagne unifiée, neutre et démilitarisée

=> Allemagne unifiée sous contrôle communiste

=> transformation de la zone orientale de l’Allemagne en zone soviétisée

– en 1945, Staline a convoîte l’Allemagne, l’Europe de l’Est en gal et le Moyen-Orient

=> exception importante => la Yougoslavie s’est libérée sans l’aide des soviét.

1946-1949 => plusieurs crises (puissances ruinées par la guerre)

=> crise irano-soviét. <= ONU impuissant => le confit se règle donc militairement

=> Grèce => guerre civile opposant royaliste (GB, USA) et communiste (Staline, Tito)

=> 1946-1949 => guerre civile en Chine => nationalistes vs communistes (Mao Zedong)

– mais problème principal => Allemagne => discussions au point mort

=> URSS veut que l’Allemagne paie en terme financier et territorial

=> France souhaite une confédér° pour annexer la Sarre et des circuits éco

=> anglais/américains => méfiance à l’égard de Staline et de l’expansion du communisme

– en 1947, la doctrine Truman pose les bases de la diplomatie US

=> sortir de l’isolationnisme (menace soviétique + intérêt éco <= le monde se globalise)

=> plan Marshall => plan d’aide à la reconstruct° rapide de l’Europe (équilibre internat°)

=> les USA poursuivent l’idée qu’ils sont les représentants de la «vraie» démocratie.

– en théorie, URSS non exclue mais doit accepter les principes d’une éco active ctrlée par les USA

=> Washington rejette la R de la rupture sur l’URSS

=> scission de l’Europe (accepter l’offre c’est choisir la politique des USA)

=> pour contrecarrer la format° de ce bloc, l’URSS construit le Kominform

=> Pologne/Yougosl./Roum./Bulg./Tchécosl. + partis communistes fr et italiens

– a priori, conciliat° impossible entre ces deux blocs et entre l’URSS et les USA

2 => 1948-1953 : La période dure de la Guerre Froide

a => la division de l’Europe

1948 => quest° allemande prioritaire

=> occidentaux => créer un Etat ouest allemand

=> 1949 => Staline se rend compte que son projet d’unific° ne fonctionnera pas

=> sciss° => RDA/RFA ne se reconnaissent pas, veulent représenter l’ensemble du pays

– coup de Prague, fév. 1948 => Tchécosl. veut un pv annexe tout en restant proche du communisme

=> prise de pouvoir des communistes sous la coupe de Staline

avril 1949 => Organis° Traité Atlantique Nord => USA, Canada + 10 pays europ.

=> prévoit l’aide europ. en cas d’attaque des USA (stratégie préventive)

– en //, soviét. créent une organisat° éco

=> Yougosl. exclue du Kominform pour déviationnisme idéolo. (V autonomiste de Tito)

  1. La Guerre Froide en Asie

oct. 1949 => démocratie populaire chinoise achevée avec la créat° de la RPChine

– URSS/Chine reconnaissent le mouvement indépendantiste/communiste du Vietminh

1951 => l’URSS acquiert la bombe A => contexte important => Guerre de Corée, 1950-1953

La guerre de Corée

juin 1950 => Corée occupée par l’URSS et USA suite à la défaite du Japon en 1945

=> la frontière est fixée le long du 38e //, des élections doivent avoir lieu en 1948

=> la tenue d’élections libres échoue et les deux Corées forment des gouvernements

=> au nord, dirigeants communistes (Kim iI Sung) et au sud, dirigeants capitalistes (Rhee)

=> le 25 juin 1950, le Nord envahit le Sud

Staline persuadé que les USA éviterait un conflit direct

– USA réagissent par un vote à l’ONU mandatant un contingent internat° sur le front

=> URSS boycottant le Conseil de Sécurité, ne peut poser son veto

=> un contingent de 341 000 soldats internationaux est envoyé (88 % USA)

– la guerre se déroule en 4 phases

=> juillet/août, les forces du Sud essuient de lourdes pertes

=> Séoul est prise, les sudistes retranchés autour de Pusan

=> sept. 1950, Mc Arthur mène la contre-offensive et reprend Séoul

=> USA dépassent le 38e // et se rapprochent des frontières chinoises

=> Mao envoie 500 000 hommes repousseant à leur tour les forces de l’ONU

=> Séoul retombe en janv. 1951 et est reprise en mars par les USA

=> pringtemps 1951 => enlisement du conflit autour du 38e //

– armistice signé en 1953 et la frontière reste au 38e // : bilan => + 2 millions de morts

– URSS/USA évitent s’affronter directement => ruinerait directement la planète

– guerre sur fond d’affrontement idéologique => déluge de propagande

1951 => traité d’alliances USA/Japon opposé aux idéologies de l’URSS

3 => le dégel : 1953-1962

La destalinisation de la politique URSS

Khrouchtchev => modific° de la diplomatie => coexistence pacifique

– en réalité => épuisement/limite d’une course à l’armement => conjonct° des intérêts

Khr. => excuses à la Yougosl. et reconnaît sa capacité à se construire dans l’URSS

problème allemand => berlinois très réticents envers la po soviét. <= Khr. rend Staline respble

Pacte de Varsovie de 1955 permet une alliance militaire de toutes les démocraties populaires

La crise du canal de Suez

1956=> canal nationalisé => Angl. et Fr. => paras => URSS menace d’atomiser Londre/Paris

La crise de Cuba

Khr. s’intéresse au 1/3 monde =>1962 => point culminant => Fidel Castro accède au pv

– USA craignent une expansion Amérique Latine => cherche à étouffer le régime => éhec en 1961

– rapprochement avec l’URSS <= crise des missiles => face à face des flottes => Khr. renonce

Les autres domaines de propagandes

– URSS laisse penser qu’elle a rattrapé son retard dans tous les domaines : spatial, techno, arme

La décolonisation amorcée

– Asie => indépendance des Philippines (1946), Indes (1947), Indonésie (1949)

=> Indochine => indépendance du Laos, Cambodge et Vietnam (accord de Genève, 1954)

=> Vietnam est coupé au nord du 17e //

– Afrique => indépendances plus tardive

=> d’abord 4 Etats (Libéria, Egypte, Ethiopie, Afrique du Sud)

=> en 1963, à l’except° des colonies anglaises/portugaises, tous les pays d’Afrique

1948 => Etat d’Israël

Le Tiers Monde

– nv acteur internat° => conf. de Bandung (1955) aboutit à un traité d’alliance => non choix entre blocs

4 => la détente : 1962-1977

a => l’apaisement des relations

Le dialogue des super puissances

– pas la fin de la Guerre Froide mais un nv consensus autour de 5 règles : dialogue direct, ctrl des armements, non-ingérence des blocs, parité mutuelle, poursuite de la compétition idéologique

=> détente permise car équivalence des armements <= dialogue/négociat° d’= à =

– quelques rapprochements USA/URSS (sciences, culture)

La doctrine de l’armement

– le ctrl des armement est une voie médiane entre le désarmement et la poursuite de la course à l’armement (rechercher/maintenir la supériorité) => nvlle philo des Relat° Intern° sur 3 points

=> consolider un dialogue direct surtout en cas de crise => tél. rouge (1963)

=> stopper la proliférat° nucléaire (Traité de l’Antarticque, 1959)

=> entamer des pourparlers bilatéraux (accords SALT, Helsinki, 1972)

La reconnaissance des deux Allemagne

ostpolitik (chancelier Brandt, RFA) => pacifier les relat° avec la RDA => 1972, se reconnaissent

b => l’effritement des blocs

Le conflit entre la Chine et l’URSS

– Chine => réticente à la po de déstalinisation de Khr. et au rapprochement URSS/USA

1958, la Chine vise Taïwan et espère le soutien Khr. => n’interviendra pas

1959, révolte au Tibet => guerre en 1962 => URSS reste neutre et ne soutient pas la Chine

Khr. a de +/+ de mal à soutenir des po différentes venant concurrencer le modèle soviét.

1964, la Chine se dote de la bombe A

L’Europe

pringtemps de Prague (ouverture des frontières) => révolut° du 1er mai 1968=> Brejnev envoie les chars (Dubcek arrêté) <= critiqué => Dubcek revient, mais laisse sa place en 1969

– la France se libère de la tutelle américaine (autonomisation) grâce à De Gaulle

=> 1962, Kennedy => grand dessein => créat° d’une communauté Atlantique sous son ctrl

=> 1966, France se retire du commandement de l’OTAN

=> critique de +/+ la po américaine => sortir de son influence américaine et suivre une vision d’un monde sorti du carcan des 2 blocs (vision qui leur est bénéfique à eux seuls)

=> réconciliat° France/GB => France accepte l’adhésion de la GB à la CEE

=> la France ne se construit pas vs les USA mais à côté (sans eux)

– bloc occidental se fissure et USA ont de -/- d’influence <= dans ce contexte, Vietnam

La Guerre du Vietnam

– Vietnam du nord => communiste, Hô Chi Minh tandis que Vietnam du Sud => présence USA

– point névralgique => th. des dominos => victoire du Nord => Cambodge/Laos communistes

– USA veut répandre la démocratie libérale <= Hô Chi Minh réclame des élect° => USA refuse

– problème => régime soutenu par les USA devient dictatorial

=> opposition au sein du Vietnam Sud s’accroît (dirigé par Diem)

=> Hô Chi Minh soutient activement et militairement les Viêt-Cong

=> Diem est renversé et tué en 1963 par un coup d’état approuvé par les USA

=> le nv gouv. n’est pas assez stable, et incidents du Tonkin en 1964

– USA pris au piège => Kennedy envoie des conseillers (forces spéciales) de même que Johnson en 1963 => mais nvlle forme de conflis => la guérilla <= USA s’enlisent malrgé une présence x 50

– pivot de la guerre => offensive du Têt (nouvel an) en janv. 1968, menée par le Viet Cong sur des bases militaires => désastre pour les USA surpris => guerre longue en perspective

Johnson remplacé par Nixon => retrait progressif des troupes (sur 4 ans) mais la guerre continue et s’étend au Cambodge/Laos avant un cessez-le-feu signé à Paris en janv. 1973

1975 => Vietnam nord envahit le sud et unifie le pays, communistes pv au Laos/Cambodge

– th. du containment (60’s) => faire en sorte qu’il y ait le moins possible de régimes communistes

Le traumatisme du Vietnam au sein de la société américaine

début 60’s => USA masquent les faits mais dès 1964/65, prise de conscience de l’ampleur du phénomène dans les foyers américains => la médiatisat° de la guerre fait naître le doute

– enjeux po de +/+ opaques => critique journalistique de +/+ dure <= retour des soldats réclamé

– S USA doute de ses propres valeurs => Washington soutient un régime non démocr.

– soldats rentrés = accueil froid = incompréhension surtout pour ceux qui partent à la guerre

L’Amérique latine

– terrain de jeux des USA => rév° cubaine change la donne => Castro organise en 1966 une conf. réunissant des dirigeants d’Amérique latine, Asie, Afrique en vue de créer plusieurs Vietnam

Che Guevaraadhère au discours et sème ces idées en Colombie, Pérou, Chili, Bolivie => fonde les mouvements révolutionnaires importants => peuples aspirent à une meilleure vie

– USA soutiennent en réponse des régimes souvent conservateurs/dictatoriaux/violents comme au

Chili où la CIA organise un coup d’état et installe Pinochet (contradict° de leurs idéaux)

Le Moyen Orient

– région la plus sensible => dès 70’s, zone particulièrement compliquée => rivalité entre blocs, enjeux éco/pétroliers/stratégiques => enjeu internat° considérable

– USA soutient Israël, et URSS soutient Egypte (soutiens diplomatique/militaire/matériel)

juin 1967, Israël => guerre des 6 jours (suite au refus de Nasser de laisser passer les navires)

=> attaque/victoire éclaire vs Egypte/Jordanie/Syrie

=> USA/URSS renforcent leur aide militaire et menacent d’intervenir directement

Nasser mort et remplacé par El-Sadate => Egypte affaiblie par la défaite doit négocier => prend ses distances avec l’URSS et chasse les conseillers russes (20 000)

– dans ce contexte => Kippour, 6 oct. 1973, offensive contre Israël <= USA/URSS ravitaillent leurs alliés respectifs => menace nucléaire réelle

– USA essaie de convaincre Israël de faire marche arrière (arrive au portes du Caire)

– recul d’Israël perçue comme une défaite des occidentaux (mais en réalité, înt. éco)

– Egypte continue de se rapprocher de Washington et de s’éloigner de Moscou

– Egypte reconnait Israël et lui ouvre accès au canal de Suez (contre le Sinaï occupé par Israel)

– bilan => URSS perd un allié

L’Afrique

– engagement soviét. sous des formes diverses => resserrer le lien éco (Algérie,Lybie), soutenir des mouvements socialistee, ou intervenir directement et massivement (Mozambique, Angola)

5 => 1989-1991 : Vers la fin de la guerre froide

La Guerre d’Afghanistan.

début 70’s, bonnes relat° Afghanistan/URSS, mais avec le coup d’état princier de 1973, le nv pv prend ses distances avec Moscou qui voit alors d’un bon oeil le coup d’état de 1978 portant au pv le PDPA d’obédience marxiste <= mais le 1er ministre communiste Amin veut l’autonomie

– le président afghan Taraki favorable à Moscou est assassiné par Amin en sept. 1979

– la montée de la contestation du communisme dans cette région du monde, avec notamment les régimes de Téhéran et d’Islamabad hostile à l’URSS, incite Moscou à intervenir

– invasion aéroportée et mécanisée dans la nuit du 24 au 25 déc. 1979

Amin est assassiné par les forces spéciales Russe (Spetsnaz) dès le début de l’invasion

1980 à 1989 => enlisement soviét. malgré quelques victoires ponctuelles mais peu stratégiques et de nombreuses offensives (8 pour la vallée du Panshir)

=> chars inadaptés aux reliefs montagneux afghans

=> hélicos abattus par les missiles FIM-92 Stinger livrés par les occidentaux

=> confrontation islamisme/communisme => URSS rappelle ses soldats musulmans

=> désertion et réticence de l’armée afghane

– les occidentaux boycotte les JO de Moscou (1980)

– l’URSS quitte le sol afghan le 15 fév. 1989

Le retour du patriotisme américain et de son intervention

– avec la nvlle politique de Reagan dès 1980 (montée du patriotisme) => philo de la détente (Kissinger) abandonnée et retour à une idéologie plus dure

– le communisme est l’empire du mal, et la fin jsutifie les moyens (explosion du budget de la défense + soutien de tous les mouvements et gouv. hostiles au communsime)

=> Amérique latine (Nicaragua), Asie du sud-est, Afrique (Mozambique, Angola)

=> en Afghanistan, CIA soutient les moudjahidines de Massoud

=> au Nicaragua, CIA finances les guérillas anti-communistes (scandale en 1987)

=> 1983, projet IDS (ou Guerre des étoiles) => dispositif spatial détruisant tout missile envoyé en direction des USA => bouleverse l’équilibre nucléaire, logique de représailles

=> Pologne => JP II en oct. 1978 => soutient Solidarnosc (Walesa) => 1981, le chef de l’Etat Jarulelski en conflit avec ce parti => USA soutient Walesa

La perestroïka

– nvlle ère avec l’arrivée de Gorbatchev en mars 1985 => situat° éco compliquée, bureaucratie soviét. ingérable (corruption), désordre politique en Afghanistan (20 % du terr. ctrlé)

– la crise des euromissiles (1977-1987) et Tchernobyl (26 avril 1986) incitent Gorbatchev à changer de politique

=> Glasnost=> po de la transparence => rendre sa politique la plus lisible possible

=> Perestroïka => po de la recn=> lutte vs la bureaucratie et la corruption

– plusieurs réformes mises en place pour démanteler la planificat° et établir une éco de marché

– crainte d’implostion du pays => nombreuses contestations => certains revirements

– dès 1987, il déploie la nouvelle pensée

=> URSS n’a plus les moyens de la course à l’armement

=> retrait progressif des pays du Tiers Monde

=> désidéologise les relations entre Etats et surtout entre supers puissances

=> dès 1985, rencontres entre les chefs d’Etats à la base un désarmement à venir

=> «l’après sommet de la guerre froide«

=> dès 1988, URSS renoue avec la Chine et commence le retrait d’Afghanistan

=> fin (pacifique) de plusieurs démocraties populaires (Bulg./Roum…)

=> dissolution du Pacte de Varsovie

La réunification de l’Allemagne

– en 1989, la RDA est loin d’être la victime du communisme

– allemands de l’Est de +/+ nombreux à gagner l’Ouest

– plusieurs manifestations conduisent à la chute du mur de Berlin en nov. 1989

– chancelier de l’ouest (Khol) propose le maintien RDA/RFA sous une forme plus libérale

– le peuple veut une réunific° => fév. 1990Gorbatchev lâche la RDA => fin de la Guerre Froide

6 => les règles de la Guerre Froide

L’équilibre des force et la dynamique des conflits

1945-1990 => systm bipolaire obéissant à une règle simple => l’équilibre des forces

– la notion de crise est un élément dynamique déterminant <= indicateur de l’état des relations

=> phase de rupture=> une initiative bouleverse l’équilibre (ou tente de le bouleverser)

=> phase de gestion=> réagir/répondre à cette rupture <= l’avenir du monde en dépend

=> phase de résolution => nvlle période d’équilibre tenant compte de la crise précédente

5 types de conflits sont distingables

=> USA vs URSS (direct) => blocus de Berlin ; crise de Cuba

=> USA ou URSS (un des deux) => Corée, Vietnam, Afghanistan

=> ni USA ni URSS (indirect) => Israël vs Egypte

=> guerres d’indépendance ou à caractère scéssioniste

=> conflit au sein d’un bloc => Chine ou Tchécosl.

– conflits avec des points communs => essentiellement politiques et relativement contrôlés (arme nucléaire jamais utilisée + escalade évitée)

La dissuasion nucléaire

– l’arme nucléaire fait basculer la notion de destruction dans une dimension jusqu’alors inconnue

– dissuasion nucléaire => facteur psycho. => crainte d’Apocalypse => conflit nucléaire évité

– la bombe A est alors une arme défensive visant à empêcher («dissuader« ) la guerre

– la dissuasion nucl. a permis la stabilisation des relations Est/Ouest (donc éviter une WWIII)

– la peur de la bombe A a également conduit certains pays à se doter de l’arme

La guerre idéologique

– 2 puissances porteuses d’un message universaliste de systm de valeurs opposées/incompatibles

– chacun tente de convaincre de la validité de son discours

=> la fin de la guerre doit être considérée comme les prémices de la mondialisation

=> le libéralisme semble l’avoir emporté

– moyens de la propagande différents => partis, journaux, organes de presse, …

E => Le monde depuis 1991 : une multiple polarisation complexe

90’s=> pas d’ordre véritable => effritement du bloc soviét. = fin de la bipolarisation

– mais années marquées par plusieurs contradictions

1 => au niveau de la transformation des acteurs

– les Etats se voient +/+ contester leurs prérog. et leurs identités

– troubles de +/+ importants => Yougosl., Tchécosl., guerre des Balkans

– structures inter-étatique +/+ nombreuses et puissantes => Etat nation concurrencé par des mouvements transnationaux (pour des raisons éco, ou juridiques comme la lutte de la criminalité)

2 => au niveau de la recomposition de la société internationale

– nouvelles hiérarchies => basculement/affrontement Est/Ouest, Nord/Sud

=> les «pays pauvres» (Amérique latine, Afrique, Asie)

=> les pays émergents (Brésil, Inde, Afrique du Sud, Mexique, Australie)

=> les puissances (Russie, Chine, Japon, Allemagne, France, RU)

=> la super puissance => USA => conserver les rênes du concert mondial par

=> des regroupements d’Etats aussi éco que po

=> protect° de thématiques au sein de ces groupes (Dts de l’Homme, nature…)

3 => au niveau des nouveaux enjeux

Le monde au lendemain de la Guerre Froide

– triomphe de la démoc. libérale mais montée du nationalisme

– position de la religion ? (échec des missions de paix de JP II)

– enjeux éco => mal nutrit°, inégalités, urbanisat°, pauvreté (conflits), fléaux sanitaires

– contexte => contestations du libéralisme et de l’américanisation culturelle de la planète

– en peu de temps, beaucoup de choses changent => incertitude pour la suite

– deux dynamiques => institutionnelle et intégration interétatique

– mondialisat° => effets peu anticipables => ouverture du monde grâce aux technologies

– «S intern°» domine l’esprit des Relations internationales => principe de précaut° et not° d’ingérence

Le choc des civilisations

– doctrine de Samuel Huntington parue en 1993 et 1996 => monde composé de 8 ères culturelles (occ., latino-am., orthod., musul., chinoise, hindoue, afric., jap.) se dirigeant vers le conflit

– dans ce contexte => attentats de 2001, départ d’une nouvelle ère => attentats de Madrid, Londres

=> bouleverse le systm internat°

=> USA => guerre vs le terrorisme => thématique bien vs mal => USA vs fondamentalisme islamique => justifie l’Irak, l’Afghanistan et la «guerre préventive»

=> montre la volonté affichée des USA, super puissance, de conduire le monde

=> garder le monde pacifié et éviter une guerre mondiale

L’émergence d’autres puissances

2000’s=> retour de la Russie => po étrangère parfois obscures (Ukraine), collaborat° avec les USA dans la lutte vs le terrorisme, signature d’accords de désarmement

– élargissement de l’UE en 2004 => 10 nvx pays

– Australie, Canada et Japon prennent +/+ d’importance

– pays émergents => ascension très rapide (Brésil)

– prise de conscience de certains pays du Golf => Arabie Saoudite, Qatar

– le pays prenant le plus d’importance au niveau internat° => Chine

=> 2000’s => Afrique, Amérique latine => USA vs Chine

– monde résumé à une lutte USA/Chine ? au chaos terroriste ?

Les nouveaux enjeux

– si +/+ de violences, d’autres enjeux apparus => l’avenir => environnement => réflexion sur le changement climatique et l’épuisement des ressources naturelles, mode de vie sociétal…

– crise de 2008 conduit le G8 de se regrouper en G20 => 80% du PIB <= géostratégie planétaire ?

multilatéralisme => depuis 2010’s, recul de la volonté USA de dominat° <= «leadership» depuis l’arrière tout en maintenant un certain ctrl (propositions de désarmement)

– période assez incertaine (classique) => conflits +/- importants surtout Proche/Moyen Orient

– conflits effectif ou potentiels

II => théories des relations internationales

A => la vision réaliste

1 => les composantes de la théorie

– vision post WWII reposant sur 4 idées principales

Les acteurs des relations internationales

– ce sont les Etats nations unitaires et rationnels (cherchant à maximiser ses intérêts)

– entité non étatique => pas acteur autonome => agit par l’intermédiaire, ou pour les Etats

Le système international est un état anarchique par nature

– mène à la guerre en l’absence d’autorité centrale capable d’empêcher le recours à la violence

– l’environnement anrachique implique que les Etats ne peuvent pas se faire confiance

– manque de confiance => recherche de puissance pour assurer sa défense donc sa survie

Le principal objectif poursuivi par l’Etat est la puissance

– équilibre précaire des puissances et si la po extérieure n’atteinte pas les objectifs nationaux par des moyens pacifiques, il y aura recours à la guerre <= moyen légitime de po extérieure

– la po extérieure (High politic) prime sur la po intérieure (low politic)

Un Etat possède la souveraineté

– elle lui donne le monopôle de l’usage légitime de la force sur son territoire

Concl. => la puiss. est une notion relative => l’augmentat° par un Etat de sa puiss. incite les autres Etats à augmenter la leur => course à l’armement <= certains Etats atteingent une puissance rendant l’influence des autres Etats quasiment nulle => les Grandes Puissances déterminent la conduite du monde et la stabilité du systm se trouve alors défini par la paix entre GP <= si une GP parvient à l’hégémon (tenir tête à tous les autres) => systm extrêmement stable

2 => les principaux penseurs du réalisme

Carr => promot° de la notion de puissance objet même de la politique

Mehburr => la politique internationale est condamnée à être une lutte pour la puissance

=> l’homme est un loup pour l’homme (Hobbes, Montaigne, Erasme, Plaute…)

Morgenthau => définit l’action diplomatique et les relations internationales par un vision philo

=> politique/S gouvernées par des lois objectives résultant de la nature humaine soumise aux instincts biolo. conduisant l’homme à rechercher puissance/ressources pour sa survie

=> Etat nation => seul objectif => înt. national propre = la puissance

=> équilibre/modération possible par le jeu des puissances et contre-puissance

=> aucun souverain n’existe dans la sphère internationale

Aron => approche philo non pertinente => approche sociologique

=> Relation internationale = relations diplomatiques stratégiques entre Etat

=> systm homogènes (même concept° de la po) et hétérogènes (principes contradictoires)

=> équilibre/pérennité international garanti (ou non) par l’existence d’alliances entre Etats

Waltz => systm international = notion non abstraite

=> structure du systm international détermine le comportement des Etats

=> po interne menée par l’Etat nat° (centralisée/hiérarchique) différente de la po internat° (S internat° décentralisée/anarchique) <= Etats entretiennent une logique différente

=> multipolarité du systm (plusieurs Grandes Puiss.) => bénéfique aux Etats – puiss.

– Gilpin et Mearcheimer => se servent des critiques adressées aux réalistes pour dresser leur vision

Gilpin => postulat pessimiste => Histoire des Relations internationales => lutte sanglante entre Etats dont la capacité militaire repose sur les forces productives (pré-conditions matérielles à sa puiss. future) => guerre = histoire de progrès techno/éco (théorie de calcul coûts/avantages)

=> vision éco, historique, rationnelle

Mearcheimer => tente une synthèse du réalisme => il y a anarchie en raison de l’absence d’une entité centrale ce qui incite un Etat lutter pour sa survie par l’accumulat° de puiss.

B => la vision libérale

– directement inspirée du libéralisme politique => privilégier la liberté de l’individu

– tolère les inégalités, prône la délégat° de l’autorité/pv à des représentants (peuple écarté)

Morauvcsik => les Etats représentent les individus

=> acteurs => individus et groupes privés (l’Etat n’est pas l’acteur unique)

=> Etat => courroie de transmission des intérêts civil sur la scène international

=> po extérieur => les înt. les + puissants de la nat° => libéralisme pluraliste

C => la vision transnationaliste

– réalistes et libérales => vrais et faux => l’Etat n’est plus le seul acteur, les Relations internationales n’ont pas pour seul objet les relat° entre Etats => Etats, alliances d’Etats, organisat° internat° éco/industr…

Wright montre que les réalistes/libéraliste ont une vision restrictive

=> si la puiss. est le facteur clef du monde, comment expliquer la défaite du Vietnam ?

=> si la po est + importance que l’éco, comment expliquer la puiss. acquise par l’OPEP ?

=> si l’Etat est le seul acteur, comment expliquer le rôle des entrepr. priv. durant la GF ?

Kaiser => émet l’hypothèse que la po internat° part du principe qu’il existe une S transnat°

=> systm d’interact° entre acteurs sociaux de systm nationaux différents <= à travers le monde il existe des entités importantes dépendantes des systm internat° (ONG, FMN…)

Kehoane et Nye se focalisent sur le but poursuivi par les acteurs transnat° et étudient les organisat° transfrontalières ayant mis en place un systm non ctrlé par les gouv. => «po mondiale«

=> scène internat° => Etats, acteurs infra-étatiques, acteurs non-étatiques

=> 3 idées sont posées

=> 3 sortes d’acteur = 3 sortes de relations

=> absence de hiérarchie dans la po mondiale (stratégie, démogr., écolo., …)

=> force -/- adéquate pour obtenir satisfact° => la puiss. n’est pas que militaire

Rosenau => approche sociol. => la po internat° a subi en peu de temps des inflexions radicales

=> déclin progressif de la capacité de l’Etat de défendre les intérêts des citoyens

=> il y a +/+ d’acteur, et les Etats n’ont plus la main mise sur la scène internat°

=> il faut distinguer micro/macro politique

=> micro => individus => rôle +/+ important au niv. internat° et soumis à d’autres înt. que la solidarité national (conflits de loyautés possibles)

=> macro => notion d’autorité remise en cause en raison de l’intégrat° des Etats à des ensembles (multiplication des allégeances)

=> monde est multi centré => sovereignity bound vs sover. free => dégage la fragmeration = intégrat° (mondialisat°) et fragmentat°(local, transnational)

Badie et Smouts => monde transnational composé de «toute relation … construit dans l’espace mondial … qui échappe au moins partiellement au contrôle … des Etats» sans pour autant les remplacer mais interagissant avec eux

=> les flux transnat° ne sont pas homogènes mais ont en commun d’être moins politisés

=> la puiss. techno est un prolongement de la puiss. éco et commercial et a désormais une influence sur la puiss. militaire, le poouvoir politique et le rayonnement culturel

D => la vision marxiste

– il y a des dominées sous la coupe des dominants

– écoles de l’independencia => certains pays d’Amérique latine souverains depuis moins d’un siècle, le moyen de sortir de la spirale de dépendance est l’abandon du capitalisme

Galtung => dialectique du centre et de la périphérie => chaque périphérie a des centres qui ont des périphéries… le monde tend alors naturellement vers l’impérialisme (tous les centres s’allient pour gagner le plus de puissance possible) ce qui pousse tous les centres à s’allier

=> empires monde => 1 grande entité domine les autres, et prend toutes les ressources

=> économie monde => plusieurs centres de puissance en compétition par le mécanisme des marchés => systm internat° contemporain => monde pluraliste et donc anarchique

E => la vision constructiviste

– projet constructiviste => analyse les événements récents (90’s à 2000’s) => contexte post guerre-froide («cataclysme tranquille« ) => changement radical du monde (sans guerre) => se penche sur «les faits sociaux» (monnaie, droit, souveraineté, …) <= existence matérielle + représentation

Garfinkel => la «réalité sociale» n’est pas seulement un fait social mais également toutes les représentations/projections que les individus ont de cette réalité sociale

=> la réalité social se constitue a posteriori

=> appliquée aux RI, ces penseurs inventent une théorie sociale intégrant l’individu

Wendt => nationaliste allemand => la réalité sociale est-elle déterminée par la matière ou par l’idée ? Qui du système social ou de l’acteur va déterminer l’autre et vice versa ?

Katzenstein

F => les théories en pratique

– 2 évènements majeurs ces deux dernières décennies remettent en cause l’utilité des RI

11/09/2001 => aucune des théories ne l’avaient prévu => facteur religieux non traité

– Irak II en 2003 => opération est considérée vs aux intérêt des USA

– pour les internationalistes => f° interprétative vs prédictive => interpréter le présent et non prévoir l’avenir en raison de la situat° d’anarchie (pluralité d’acteurs) et d’imprévisibilité du monde

imprévisibilité => les internationaliste n’ont pas accès aux coulisses des sphères décisionnelles, et sont souvent des théoriciens universtaires et non des praticiens politiques

G => éléments de distinction entre les théories

l’intérêt national (III => A => 1 => puissance et souveraineté)

la notion de guerre juste (V => A=> 2 => b => les conflits armés)

III => les acteurs des Relations Internationales

– scène des Relations internationales +/+ complexe => +/+ d’acteurs de natures différentes ; collecte des matériaux +/+ grande (info +/+ immenses conduisant à +/+ d’analyses) ; +/+ d’inter-connexion entre acteurs

=> pôle de puiss. difficilement décelable => monde non polarisé

A => les Etats

– l’États n’a jamais été seul sur la scène internat° => opérateurs importants à la fin du 19e début 20e mais préférence du modèle étatique => valeur universelle/ancienne (Traités de Munster, 1648)

– État défini par 3 éléments constitutifs (un gouvernement, un teritoire, une population) et deux caractéristiques (souveraineté et personnalité morale)

=> à ces éléments s’ajoute la nécessité d’une reconnaissance internationale

– il existe une inégalité de faits entre Etats

=> «super puiss.» => capacité de destruction (massive/planétaire), d’influence (régionale/ mondiale) ou d’invincibilité face à une coalition (sauf autre super puissance)

=> en dessous, «grandes puiss.» => influencent le systm internat° sans le dominer

=> «puiss. moyennes» => influence régionale (pays industrialisés)

=> «pays États» => influence négligeable

=> «micro-état»

– le principal attribut d’un État est sa politique étrangère expression de sa souveraineté

1 => puissance et souveraineté

Eléments généraux

questions redébattues depuis les 90’s sur fond de pertinence de ce couple <= évolution des systèmes de croyances/valeurs => notions de puiss./souv. requestionnées => quelle définition ?

– définit° basique => puiss. = capacité d’un acteur à inciter d’autres acteurs à faire ce qu’il souhaite, voire des choses qu’ils n’auraient normalement pas faites

– à cela s’ajoute un caractère intentionnel => la volonté de contrôler les règles du jeu

L’idée de puissance

– puiss. réelle s’appuie sur des ressources matérielles (matières 1res, capacité militaire…) géogr. et démogr. qui doivent être contextualisées dans le temps (découverte d’une richesse développant le pays) et sont en interactions les unes avec les autres

– la puiss. se joue aussi dans une série de posit° dominantes dans des secteurs clés (nrj, transport, armement, industrie) => la puiss. n’est plus globalisante mais consiste en une série de capacités => risque de dilution de la notion => indéterminat° du pays exerçant une domination

L’intérêt national

– notion également rediscutée => quasi obsolète car renvoie à un monde déterminé par la Souv militaire toujours en quête de puiss. en vue d’assurer sa sécurité (qui agresse/résiste ?)

– les réalistes considèrent que l’intérêt national se définit par la puissance réelle seule à assurer la défense de la nation => l’intérêt national définit la stratégie de po étrangère

– pour les libéraux, l’intérêt national se définit par les préférences sociales à l’œuvre

– les constructivistes estiment que l’intérêt national est construit par la culture internationale et réside dans l’identité des États telle que construite par les représentations des individus

2 => la politique étrangère

a => la définition classique

L’objet et la nature d’une politique étrangère

– moyen pour l’Etat de maintenir/accroître ses capacités d’influence à l’extérieur du terr. national

– son champ d’action peut parfois échapper au ctrl de l’Etat => course à l’armement (la menace d’extinct° est à l’origine de l’idée de communauté), protect° environnementale…

– de même, les changements dans les systèmes de valeurs (aspirat° à un bien-être éco et social) influencent la po étrangère <= inséparable de la politique interne pour plusieurs raisons

=> place importante de l’individu (citoyen/votant/contribuable) de +/+ informé, sensibles aux enjeux nationaux/transnationaux, et en connexion transfrontalière

=> toute activité gouvernementale a une dimension internationale (MAE coordonne l’action des autres ministres pour éviter les conflits)

=> à cela s’ajoute que la po étrangère est désormais médiatisée

Les déterminants de la politique étrangère

– déterminants externes => l’environnement dans lequel évolue l’Etat (parmi d’autres Etats)

– déterminants internes => facteurs rattachés aux acteurs étatiques

=> facteurs physiques : géogr., démogr. (recherche de nv espace) , ressources naturelles

=> facteurs structurels :

=> nature/formes des institutions éco et po

=> champ politique : organisat° po, groupes de pression, mouvements sociaux, …

=> dimension techno : capacité de ctrl sur son environnement physique

=> facteurs culturels et humains :

=> culture : valeurs, croyances, langues, art, …

=> idéologie : image donnée à l’étranger par la politique externe

=> personnalité des responsables de politique étrangère (variable psychologique)

Le processus décisionnel

– processus complexe devant conduire à une décision rationnelle généralement concertée à plusieurs souvent après des négociations entre différents acteurs (pluralité des intérêts) et après avoir déterminer toutes les hypothèses possibles.

b => la politique étrangère comme politique publique

Eléments de définition

– action publique => ensemble de ressources mis en œuvre pour arriver à un objectif

– po publique => pratiques répétées qui permettent d’identifier «une» politique

– po étrangère => ensemble d’actes articulés dans un objectif (parfois identifiable a posteriori)

=> un gouv. est porteur d’une vision de la S à travers une ligne diplomatique évolutive

La problématique de la décision

– comment les problèmes émergent ? comment sont trouvées des solutions ? qui décide ?

– crise des missiles Cuba étudiée par Garrison=> comment les USA ont décidé de riposter ?

=> acteur rationnel : solut° rationnelle = blocus naval (minimise les risques) permet aux soviét. de mesurer leur réact° (th. des meilleurs choix à faire) <= anticipe les conséqces

=> processus organisationnel => inverse => ce n’est plus la réaction (facteur humain) qui est prise en considération mais les intérêts (éco./po./milit.)

3 => le poids de l’économie

La diplomatie économique

– l’éco est désormais la matière 1re des Relations internationales => équilibre mondial dépend des échanges et du systm financier internat° => la donne éco est devenue prépondérante (G7, 8, 20) voire moyen de pression (conditionnalité de l’aide à un pluralisme po et démocratique => FMI dans les 80’s-90’s)

– à nuancer => le champ éco ne supplante pas totalement les Relations internationales => l’action éco est toujours sous-tendue par un dessein politique (véritable recours à la force moins spectaculaire mais plus efficace qu’un conflit armé) => diplomatie éco

Les préjugés de la force économique dans les relations internationales

– la perte de Souv po devant les forces éco

=> changement décidé par les États => consentent librement à la déréglementation

– la diplomatie assure l’implantation des entreprises à l’étranger

=> po étrangère = reflet de stratégies entrepreneuriales => pays en possession de ressources essentielles => grand secteur éco => la diplomatie favorise les entreprises

=> négociations multilatérales nombreuses => comprims entre des înt. divers

=> le progrès éco vise le développement/stabilité un marché international

– l’éco engendre le phénomène de la guerre éco

=> conquête invisible des marchés => pression éco pour exiger le paiement de dettes ou ruiner un pays => raisonnements ponctuels

L’omniprésence de l’économie dans les Relations Internationales

– l’éco n’est ni la finalité des RI, ni une question secondaire

– importance historique de l’éco => facteur de puiss. d’un Etat => détermine son rang internat°

– aujourd’hui, la richesse conditionne la force militaire et appuye la diplomatie

– critères tradit° de puiss. éco => population, superficie du terr., richesse naturelle

=> les distances ne sont plus un obstacle

=> l’éco ne dépend plus de l’approv. en matières 1res

=> la puiss. ou l’équilibre d’un marché intérieur ne suffit pas à juger l’éco du pays

– aujourd’hui, puiss. éco => capacité d’attirer des activités créatrices à forte valeur ajoutée

=> repose sur l’efficacité du systm de communication matériel

=> les nouvelles technologies

=> l’environnement juridique, fiscal, …

– l’éco ne dépend donc plus des ressources

=> Congo => ressources immenses mais non une puiss. éco

=> grandes puis. sans ressources => Singapour, Taïwan, France, Angleterre

=> puiss. en matières de connaissance/techno => Japon, Corée

Les quatres grands enjeux des RI

– importance des hydrocarbures

– l’eau => enjeu critique => nerf de la guerre

– les diamants => rôle marginal mais centre de conflits sanglants => traffic d’armes, blanchiment

– la drogue => problème eco/po => délinquance com./fin., traite humaine, pays déstabilisé…

B => les organisations internationales gouvernementales

– jeunes institutions répondant surtout à un souci de sécurité

– instrument de la po étrangère des États => lieu de coopération => domination possible

– înt. dynamique => produisent/modifient les règles du jeu international => modulent les puiss.

– +/- autonmes => Jacobson et Cox => degrés varient selon l’înt. des Etats (FMI – ; UNESCO +)

– rôle dans la stabilité des Relations internationales ? (ONU => légitimité fondée sur l’égalité et la Souvte des Etats)

C => les organisations internationales non gouvernementales

– développées au 19e/20e => condit° => individus issus de plusieurs pays

– 3 caractéristiques => internationales, bénévoles, constitution à caractère privilégié

– bouleversent la compréhension des Relations internationales => rupture avec les structures interétatiques

– entités non-territoriales, objectifs dépassant les préoccupations étatiques

– impact important dans le secteur de la science et du développement

D => les entreprises multinationales

– accusées de piller le tiers monde et de s’ingérer dans les po internes

– phénomène exponentiel (7 000 dans les 70’s; 80 000 en 2010)

– contrôlent 90 millions de travailleurs

– impliquées dans 1/3 des échanges éco internationaux

L’influence directe des multinationales sur les Relations internationales

– s’immiscent dans les po intérieures (fidélité des élites au pv) => influence l’équilibre po des pays

L’influence indirecte des multinationales sur les RI

– provoquent des réact° de la part des Etats (=> codes de bonne conduite => OIT), des syndicats internat°, ou des mouvements locaux

– pas «ligne directrice» unilatérale, mais une «diplomatie triangulaire«

=> lutte entre les Etats pour attirer les multinationales

=> multinationales en concurrence

=> relations entre les Etats et les entreprises

La numérisation des RI

– numérisation du monde => Etats, ONG, multinationale constamment en relation

– mouvement transnationales de résistances illégales (hacker) ou légales (pétitions) => influence

– les Etats ont un pv de règlementat°

E => la problématique des réseaux

– problématique ancienne => interactions entre des acteurs différents cherchant à contourner ou à améliorer des dispositifs existants => effet de mode aujourd’hui

– en matière po => quasiment une norme

– à l’échelle internat° => réseau commercial, diplomatique, transnational

– réseaux transnationaux => autonomes ou émanations ?

– certains internationalistes estiment que les 3 piliers des Relations internationales sont les Etats, les multinationales, et les réseaux <= que met-on dans ces réseaux, appelés communauté d’intérêt ?

IV => les instruments des Relations internationales

A => la diplomatie et les négociations internationales

1 => la diplomatie

– la diplomatie est un phénomène ancien (grec) => des personnes se spécialisent dans la négociation ou la collecte d’info dès 17e (guerre de 30 ans) => début de la diplomatie moderne

– France => 163 ambassades + 92 consulats + 17 représentations dans des organisat° internat°

a => la diplomatie officielle

Conv° Vienne (1961) => règles/principes de la pratique diplomatique, en vig. en 1964

Les missions des ambassades

– mission de représentat° du pays : ambassadeurs révocables, miss° éco, culturelles, scientifiques

– mission d’observation : collecte d’info (notamment sur le pays accueillant)

– mission de négociation : f° régulière souvent soumise à la «diplomatie ave«

L’encadrement des échanges diplomatiques

le protocole => règles hiérarchiques distinguant le rang des parties en présence => 3 rang => 1er rang (ambassadeurs), 2e rang (conseillers) et 3e (chargés d’affaire ou catég. fourre-tout)

l’immunité => protège l’ambassadeur dans ses f° (civ./pén.), levée dans des cas limités extrêmes

la non-interférence => le diplomate doit se limiter à des contacts conformes aux objectifs diplom. officiels (dans les faits, si nécessaire, la violat° de ce principe doit se faire discrètement…)

Le processus décisionnel

– quelle est l’autonomie du diplomate dans la prise de décision ?

17e => confiance des rois en leurs diplomates

– aujourd’hui, diplomatie -/- bilatérale mais plutôt multilatérale => complexific° de la diplo (diplo de sommets entre Chefs d’Etat, diplo de navette…) => rôle important des ambassadeurs

– dans certains pays, la diplo est étroitement encadrée par le service présidentiel => France => chef de l’Etat en lien avec le MAE contrôlant les missions diplo à l’étranger

b => la diplomatie de l’ombre

– plusieurs formes => pratiques subversives ou coercitives initiées +/- clandestinement

=> pratiques dites de l’ombre le sont en raison de leur faible médiatisation

La propagande

– par services spéciaux ou canal d’émission officielle (diffusion d’une radio à l’étranger influençant les populat° => radios occ. en Russie ou soviét. aux USA durant la Guerre Froide)

La diplomatie coercitive

– menaces d’un pays à l’vs d’un autre par le biais d’une mission diplo (frappe préventive)

L’action des services spéciaux et de renseignement

– indispensable en matière de RI, accélérée avec le 20e et la guerre froide

=> obtenir des renseignements pertinents (po, militaire et éco) : agent seul/en réseau => âge d’or des espions pendant la GF <= collecte militaire prioritaire => multidirect° today

=> protection des secrets : contre-espionnage spécifique (qui n’est plus seulement humain mais emprunte aujourd’hui la voie des systm électroniques)

=> désinformer l’adversaire : fausses info, rumeurs => induire en erreur

=> méthodes de subversion: sabotage, assassinat, financement de mercenaires, intervention d’unités spéciales, corruption  moyens radicaux de déstabilisation

– problématique => fiabilité des sources

=> services pris en défaut => conséq. catastrophiques => 9.11

=> info vs aux attentes des pvs décisionnels => risque de «réorganisat° » du service

– action compliquée par la privatisation du renseignement (intelligence économique)

La France et l’Afrique

– interventions militaires ouvertes => accords de coopération => bases.fr stratégiques

– intervention directe dans les affaires politiques (secrète/officielle) : Tchad, RDC, Guinée,…

– interventions non officielles confiés à des mercenaires (tentatives de déstabilisat°) : Bénin (1977)

– soutien financier et militaire à l’unita (Angola) contre l’Union Soviét.

– services secrets => collecte d’info + préparat° d’opé militaires (unités spéciales)

=> guerre froide => éviter que les forces d’opposition ne renverse un gouv. pro-fr

=> maintien de Mobutu en RDC

=> 90’s => maintien de la paix, protection des français (moins interventionniste)

Les USA et la CIA

– soutien financier aux formations anti-communiste ou militaire (conseiller des groupes armés)

=> Guatemala, Nicaragua, Bolivie, => Angola

=> Indonésie => Afghanistan

– déstabilisation de chefs d’état jugé hostile aux intérêts USA (Chili)

– coups d’états visant à placer des dirigeants favorables au camp occ. : Iran (1953), Cuba (1961)

– propagande

– surveillance => affaire wikileaks => excès => cyber-espace devient un enjeu de lutte clandestine pour les services de renseignement (maîtrise importante de ce réseau par les USA)

La question du secret

– pour les spécialistes du renseignements => 80 à 90 % d’info «ouvertes«

– la part des infos secrètes -/- => extension des réseaux de télé-comm => réseau transnat°

2 => les négociations internationales au sens large

a => Définition

– la négociation internat° est proche de la diplomatie mais reste distincte

– elle peut être relative à l’irruption ou la résolution des conflits, à la médiation…

– les négociations sont de +/+ multi-latérales et de +/+ importante depuis les 90’s

Les caractéristiques des négociations multilatérales

– les protagonistes => Etats et acteurs non étatiques

– négociation multilatérale => pls acteurs => pls enjeux => pls sujets à évoquer

– négociations souvent sous l’égide d’institut° internat° offrant un cadre procédural

– intérêts souvent multiples et contradictoires

b => les acteurs non étatiques dans les négociations internationales multilatérales

– ONG => oriente les négociations vers un thème précis => interv° décisive

– +/+ d’acteurs économiques (Firme Multi Nationales)

Les moyens de ces acteurs non étatiques

– ressources matérielles, budget pharaoniques (ONG vs FMN => FMN dépendent du marché)

– ressources relationnelles : capacité a construire, activer des réseaux relayant les idées

– ressources informationnelles : collecte d’information se transformant en discours persuasif

La participation des acteurs non étatiques aux conférences multilatérales

– le conseil : faire valoir une position (lettres, déclaration) pour attirer l’attention des autorités

– le lobbying : activités +/- illégales (pot-de-vins, intimidations, invitations, cadeaux)

– la promotion : arsenal de communic° (tables rondes, comité d’experts => bilan des actions)

– les pressions publiques : par des campagnes de stigmatisat°/divulg° (naming and shaming)

Conc. => modes d’actions +/- efficaces => moment de leur déploiement, inscription du problème sur l’agenda politique des états, mise en place du cadre des négociations, débat

=> stratégies d’auto-imputation : ONG/FMN s’attribue à tort le mérite d’une évolution

B => le droit international public

La nature du DIP

– corpus de règles produit par les états pour régir leur rapport <= définition restrictive => DIP s’applique à des acteurs non étatiques et +/+ négocié avec des intervenants non gouvernementaux

– depuis WWII, activité normative considérable : quantité (thèmes abordés) et diversité (règles juridiques extra conventionnelles)

– f° principal : délimiter des terrains de négociations, fixer des engagements,

– si la Souv des états reste primordiale, DIP est progressivement devenu un droit impératif

L’utilité du droit

– instrument permettant d’aboutir à un consensus, une légitimation des décisions, en particulier sous l’impulsion des pays occidentaux, dans laquelle la force du droit est historiquement forte.

– la Croix Rouge peut avoir une influence considérable dans l’élaboration des règles juridiques pour promouvoir des causes humanitaires

C => le recours à la force

1 => l’arme économique

L’intrumentalisation de l’économie

– éco => instrument dont l’utilisation a changé, notamment avec la révolution industrielle

– peut se traduire par la promesse d’investissements, d’implantations d’entreprises ou des sanctions

Les sanctions économiques

– boycott (d’un Etat/produit), des mesures de discriminations tarifaires, une suspension d’aide…

l’isolement éco total d’un pays suppose la mise en place d’un cordon intense et étanche => coût important, surtout pour les pays limitrophes supportant les conséq.

– les sanctions éco relève de l’aléa => conséq. non prévues

=> elles peuvent souvent toucher les franges les plus pauvres du pays

=> elles sont à double tranchant <= d’où les réticences de ce droit d’ingérence

=> développement d’une éco parallèle par des groupes criminels/mafieux

=> la corruption combattue peut au vs s’aggraver

Les objectifs recherchés

– installer une zinzanie, infléchir le pays ciblé, …

– mesure d’efficacité variable

– parfois difficile de comprendre le maintien de sant° (USA/Irak) => objectif officiel/officieux

Les zones grises

– parfois des accords/négociat° (discrets) sont menés par les deux pays concernés

– ces accords rendent les sanctions éco floues

Concl. => sanct° éco => démonstrations de force extrêmement meurtrières lorsque les populations les plus défavorisées sont les premières victimes (famines, émeutes de la faim, milices)

2 => l’arme militaire

– emploi de l’arme militaire vs stratégie de force brute / stratégie de dissuasion

a => la stratégie de force brute

La stratégie de destruction massive

anéantir le potentiel militaire de l’adversaire dans l’objectif de l’empêcher de poursuivre le combat => choc direct, guerre à outrance, volonté d’anéantir l’adversaire en 1er (Vietnam)

La stratégie d’approche indirecte

affaiblir l’adversaire avant le combat (pertes/coût moindre)

– préparation du terrain (techno sophistiquée => drones, missiles, appareils furtifs)

– stratégies privilégiées (gagner sans morts civils) => faire la guerre sans en donner l’image

La stratégie de guerre prolongée

– proche de l’approche indirecte (préparation en amont) mais problématique différente => groupes de guérillas rendent la situation chaotique mais permettent de démoraliser l’adversaire

– objectif complémentaire => gagner le cœur des populations civiles => guerre de partisans

=> Vietnam, Afghanistan, Sri Lanka

b => les stratégies de dissuasion

La dissuasion

– la stratégie de dissuasion existait avant le nucléaire => démonstration de force de la part d’un pays pour faire plier l’adversaire (coup de bluff)

– la dissuasion, pour être efficace doit reposer sur trois critères

=> la capacité de riposte

=> un dispositif défensif suffisant pour protéger sa civilisation

=> une réputation de fermeté présageant de son passage à l’acte

– jeu sur deux tableaux => matériel (forces déployées) et diplo (image donnée) => monter qu’on est prêt à entrer en guerre si nécessaire

L’arme nucélaire

– l’arme nucléaire a bouleversé la not° de dissuasion => ambiguïté => possibilité d’une destruct° massive => ne peut être considérée comme une arme conventionnelle => instrument de dissuasion

– nécessite une diplomatie mesurée et compétente pour éviter son recours

V => la sécurité internationale : la guerre et la paix

A => définition

1 => la problématique de la sécurité

Généralités

– pas de définition unanime

– définition consensuelle ancienne : «la sécurité c’est la poursuite de la liberté, c’est s’affranchir de toute menace attentatoire à la liberté» => proect° des valeurs centrales reconnues

– «valeur centrale» varie d’un pays à l’autre

La variabilité de la sécurité

– en gal, la sécurité renvoie à la stratégie et à la menace de gvt <= «menace» variable d’un Etat à l’autre (Etat se sent en insécurité parce qu’un pays exploite les ressources naturelles)

– not° de sécurité extrêmement variable et manque de pertinence en Relation internationale en raison des enjeux divers

=> sécurité po : stabilité, fiabilité, légitimité des institutions, gouvernements, idéologies

=> sécurité éco : accès aux ressources/marchés/finances nécessaires au bien être de la population et la stabilité du gouvernement

=> sécurité environnementale : protection/sauvegarde la biosphère

=> sécurité sociétale : protection/survie des langages, traditions, cultures

=> sécurité militaire

– notion de sécurité devenue incontournable mais difficile à aborder

L’approche positive de la sécurité

– dans un monde multipolaire (donc potentiellement conflictuel) l’objectif de sécurité peut être l’émancipation s’il existe une communauté politique internat° dépassant le cadre des Etats nations

– sous-entend au niveau international un consensus global tourné vers l’avenir

– vision utopique

L’approche négative de la sécurité

– sécurité considérée selon des intérêts particulariste => les Etats nations se protègent eux-mêmes

– vision défensive

L’approche médiane

– voie fondée la volonté de défendre de la liberté pour les générations futures => objectifs de sécurité éco (pauvreté, alimentation), sanitaire (accès aux soins, éradic° des maladies/épidémies), environnementale, personnelle, communautaire (sécurité multiculturelle)

2 => la typologie des guerres

a => définition de la guerre et de la paix

La guerre

violence organisée entre des unités po => interaction sociale de comportements antagonistes sur des intérêts contradictoires et incompatibles

– toute guerre implique un conflit, mais tout conflit n’implique pas la guerre => «conflit armé» par rapport à d’autres conflits réglés par la négociation

=> Irak => solut° armée des USA vs diplomatie multilatérale soutenue par la France

– la guerre est aussi une activité collective (unités po en action)

– la guerre ne commence que lorsqu’il y a défense => sans défense, pas de guerre

=> « WWII » en sept. 1939 alors que l’Autriche est envahie en 1938

– la guerre est une activité rationnelle => décision prise en f° d’un calcul coût/avantage

La paix

– découle de la définit° de la guerre => il y a paix lorsqu’il n’y a pas de recours à la force armée

– définition pessimiste mais neutre => ne préjuge pas de ce que devrait être la paix

– ainsi, la paix n’est pas teintée par des notions connexes comme la justice, l’entent,…

– le problème porte sur un pays sorit d’un long (retour à une tranquillité sociale) mais encore en proie à des groupes de guérillas => paix ou non ?

b => les conflits armés

– pas de véritable déf° de conflit armé mais englobe la not° de guerre et d’autres not° de conflits

– la guerre est le premier type de conflit armé, et peut revêtir différents aspects

La guerre parfaite

– guerre interétatique : majorité des guerres du 19e, à peine 1/4 des guerres du 20e

La guerre civile

– conflit le plus répandu aujourd’hui

– plusieurs formes possibles

=> la guerre civile partisane : idéologies/doctrines de la vision de la S

=> la guerres civile socio-éco : conflits pauvres/riches

=> la guerre civile identitaire : conflits ethniques/religieux/culurel

– caractérisé par une extrême violence => ctrl de la population par des exactions, massacres

=> conflits identitaire : viols, humiliation, mutilations corporelles

La guérilla

– forme à part entière de conflit armé et tactique guerrière

– petits assauts destinés à affaiblir progressivement l’adversaire

– souvent utilisée vs un pv jugé oppresseur

– une guérilla peut donner lieu à une guerre civ. mais toutes les guerres civ. ne sont pas des guérillas

Le terrorisme

– conflit asymétrique entre entités disposant de moyens radicalement opposés

– évite l’échec d’un affrontement direct => tactique de contournement

– le type de victime est identifié

Les conflits de basse intensité

– conflits circonscrit dans le temps/sur un terr. précis => certaines formes de terrorisme/ guérillas, conflits spécifiques entre armée régulière et unités criminelles (cartels mexicains ou gangs brésiliens)

Les conjonctures particulières à l’origine des conflits

– les facteurs sociaux : les inégalités, les problèmes démogr., le racisme ethnique,…

– les facteurs politiques : conquête d’un pouvoir

– les facteurs éco : conquête de richesses/ressources naturelles, adopt° d’un modèle éco

– les facteurs psychologiques : peur de l’autre (Irak) justifiant une guerre préventive

La mutation des conflits armés

– les conflits ont muté en même temps que le monde a changé (bi/uni/multi polarité) => nvx conflits

=> privatisation des forces armées : mercenariat/milice dégagé de toute moralité et rémunérés pour faire la guerre (souvent au plus offrant) ou pouvant travailler exclusivement pour le pays d’origine (support à l’armée régulière)

=> marché éco important et lucratif

=> apparition de guerres sans cause (ne sont pas des guerres idéologiques)

=> guerre sans soutien populaire => gagner le coeur des peuples n’est plus un objectif

=> guerres inciviles (sauvages, violente, sans respect des règles de conflit armé)

=> guerres de prédation : s’approprier un terr. pour en contrôler les richesses

=> guerres longues (temporalité chaotique) « recommençant » sans cesse

L’apparition de la notion de guerre juste

– réflexions de forme éthique sur la légitimité du recours à la force armée

– « guerre juste » => « guerres injustes » <= pour les pacifistes, toute guerre moralement injustifiable

réalistes => connotation religieuse => justific° chrétienne de la violence armée (vs aux principes) => nvlle dichotomie => guerres «obligatoires» pour des motifs religieux => controverses

– on considère qu’une guerre est juste si elle est encadrée par un minimum de règles juridiques

=> le Dt vient légitimer le recours à la force : il faut qu’il y ait eu une agression, une oppression, une injustice à réparer (pas guerre offensive mais une cause à défendre)

=> permet de déboucher sur la notion de légitime défense

=> la guerre est l’ultime recours (un mal pour éviter le pire)

=> l’intention droite (le recours à la force ne vise que le rétablissement de la paix ou du droit violé => immoral de profiter pour aller au-delà des objectifs assignés)

=> nécessité d’une autorité morale (CS de l’ONU) seule à légitimer une guerre

=> la disproportionnalité des destructions ne peut être moralement justifiée

=> l’espérance de succès (moralement juste si raisonnablement gagnable)

– notion particulièrement pratique faisant l’objet de débats notamment dans les milieux chrétiens

– la guerre juste n’est pas une guerre propre, et peut être épouvantable, d’où l’ambiguïté du terme

B => Guerre et paix au XXIe siècle

– Battistella énumère les conflits des 20e/21e

=> intifada, guerre du golfe (1990-1991),

=> guerre de Bosnie (92-95), Arménie/Azerbaïdjan (93-94), Kosovo (1999)

=> guerre Pérou/Equateur,

=> Ethiopie-Erythrée (1998-2000)

=> 2e intifada (2000-2005), Enduring Freedom (Afghanistan 2001), Golf II (2003), Hezbollah (2006), Israël vs Hamas, Opération Odyssée (Kadhafi 2011)

=> Russie vs Géorgie (2008)

– guerres internat° entre Etats ou entités politiques aspirant à devenir Etat (Hamas, Hezbollah)

– guerres civiles plus nombreuses que les guerres internat°

– guerres internat° pas forcément plus meurtrières que les guerres intestines

1 => la paix entre États occidentaux

Une ère de paix ?

– donnée importante => «équilibre mondial» => équilibre entre les grandes puiss. mondiales

– paix relative permis par la techno => longue paix nucléaire => arme de « paix »

– notion de paix n’a jamais été aussi importante et décisive => maintien possible par la multipolarité

– absence de grandes alliances permanentes (militaires) comme au début du 20e

Pourquoi une paix occidentale ?

– défense/promotion d’un systm démocr. libéral prévalant dans la zone nord-atlantique => après des confrontations, Etats parvenus à une certaine stabilité politique (paix naturelle entre les démocr.)

– paix naturelle «forcée» pendant la guerre froide, moins forcée dans un monde multipolaire

– interdépendance éco entre les pays reliés par le commerce international => la recherche de ressources nécessaires passe par des ententes éco (moins coûteuses que les conflits armés)

– interdépendance éco = facteur de stabilité (mais la dépendance peut conduire au conflit)

L’économie, facteur de stabilité ?

– facteur de relative stabilité => rester attentif aux organisat° internat° multiples et aux tentatives de construire une gouvernance éco internat°

– grandes organisations (BCE, OMC) créées dans le but de résoudre des conflits éco (ou les anticiper) au plan internat° => arbitrent des conflits afin qu’ils ne se résolvent pas au combat

=> accords éco parfois chapeautés par d’autres organisat° éco

=> poursuivre la marche vers le libéralisme éco

=> moyen d’assurer une relative stabilité internationale

Une zone de paix démocratiques ?

– l’accumulation et la libéralisation du marché éco maintient une «certaine paix» paradoxalement à tous les conflits actuels => certaine «zone de paix démocr.»

– justific° => culturelle (victoire des valeurs propres de la démocr.), institutionnelle (Etats démocr. soumis à des procédures internes importantes pour déclarer une guerre)

– pacification par l’éco du marché possible car régimes identiques => corrélation entre la croyance en l’éco du marché et la démocratie représentative => affinité de valeurs (OTAN, 1949)

2 => les guerres menées par les Etats occidentaux

– nouveauté => les Etats occidentaux ne se font plus la guerre => «paix démocr.» = paix des occ.

– les pays. occ. sont-ils pour autant défenseurs de cette paix ? => multiples guerres contre des pays considérés comme non démocratiques => invéitables ou guerres de choix ?

L’opération Desert Storm

– objectif => rétablir la souveraineté du Koweït, annexé par l’Irak => intervent° USA en raion d’une crainte d’expans° de l’Irak vers l’Arabie-Saoudite

La guerre de Bosnie

– objectif => éviter que les Balkans se transforment à nouveau en zone de guerre

– jamais la sécurité des troupes armées n’est menacée

Les guerres contre le terrorisme

– opérations menées en Irak/Afghanistan mues par la crainte d’une atteinte à la sécurité intérieure par la dissémination terroriste => intervenir directement sur le terr. des commanditeurs

– pas forcément la seule stratégie possible pour lutter vs le terrorisme => ne sont pas des guerres de nécessité, mais des guerres de choix (ne tiennent pas à leur survie/sécurité)

– raisons profondes de ces intervent° => raisons internes => «guerres impérialistes» => défaire militairement l’État cible en raison de l’incompatibilité de son régime po à la démocr. à l’occ.

– impérialisme vs marxisme => s’attache au libéralisme (expansion éco) justifiant les guerre par des objectifs de conquêtes ou de captations de ressources

– l’autre facette de la guerre impérialiste => emprise politique sur les pays en implantant un modèle (democracy handing <= échec en Irak)

– les intérêts matériels sont liés au pétrole, à l’ingénierie, au transport (Haliburton en Irak)…

– une défense idéologique (proche du democracy handing)

La position des sociétés civiles occidentales

– dans l’absolu, en accord avec ces interv° menées pour la défense des Dts de l’Homme et ne sont donc pas opposées au recours à la force si leur sécurité éco ou interne est en jeu

– progression en 3 étapes de l’esprit des sociétés civiles occidentales

=> la guerre a perdu son attrait chevaleresque, vertueux

=> le recours à la guerre a cessé d’être banalisé

=> la guerre est incopatible avec la démocr. => doit être éviter => « mal nécessaire » pour défendre leurs valeurs démocratiques ailleurs => 3 visions modiales

=> monde post-moderne => UE => modèle dépassant les intérêts nationalistes

=> monde moderne => Russie, Chine, Inde

=> USA entre les deux => prêts à user de la force si nécessaire

=> monde pré-moderne => Etats non modernes => Afghanistan, Somalie

Cooper => interaction des mondes => conflictualité dans un monde pré-moderne ou moderne => intervent° du monde post-moderne

=> le monde post-moderne défend des valeurs d’ouvertures

=> le monde post-moderne peut recourir à la force si nécessaire

La notion de droit d’ingérence

– depuis la fin de la GF, réinterprétat° de la charte des N-U => défense des Dts de l’Homme et des Ltés fonda. => inclut le Dt d’ingérence => R pour protéger des populations violentées/opprimées

– instrumentalisation du Dt => principes de légitimité internat° définis en f° des circonstances

– véritable contrôle hégémonique des États pour dire ce que doit être le droit

3 => Les guerres régionales

Des guerres relatives aux territoires

– la défense d’un terr. cause les guerres régionales (Ethiopie vs Eythrée)

– il est toujours question soit de défense, soit de conquête d’un territoire

– guerres traitées de façon différente car elles sont en gal le signe d’une rivalité durable (înt. vs durables dans le temps et non résolus malrgé les conflits)

Le cas de l’Inde et du Pakistan

– Inde vs Pakistan => affrontement en 1947 (Cachemire) et en 1971 (Bengladesh), puis un nouveau conflit (Cachemire) => 2 entités en guerre permanente

L’échec de la voie diplomatique

– sécurité internationale => recherche de sécurité = réflex des Etats

– course aux armements étendue aux puiss. moyennes => quantitatives/qualitative

– compétition dès la partition (1947) : l’Inde opte pour une industrie d’armement, le Pakistan importe des armes américaines

– alliance Pakistan/USA (Pacte de Bagdad, 1971) => dès 80’s, base arrière de l’aide USA contre URSS (Afghanistan), puis base arrière contre l’Etat islamique

– dès 70’s, course à la Bombe A => 1998, les 2 reconnaissent leur progrès

La culture de l’inimitié partagée

– protagonistes qui n’ont pas envie de s’entendre

– vision différente de la S: vision multiculturelle, laïque et ouverte de l’Inde (Nehru) vs vision identitaire musulmane du Pakistan (Jinnah)

4 => les Etats-Unis en guerre : le développement des drones

« Les nouvelles armes de l’empire américain », Nick Turse

– spécialiste des questions relatives aux conflits armés => insuffisances de la stratégie militaire US

– note une continuité Bush/Obama => forces spéciales => nvlle forme de guerre

La multiplication des interventions extérieures au 21e

– omniprésence des US dans le monde

=> US s’expose à +/+ de conséquences imprévisibles

=> intervent° sont connus ou non (majorité)

=> forces spéciales disséminées partout (Afrique, Sud-amérique, Asie, M-O)

La nouvelle guerre

– repose sur des unités militaires «spéciales» (stationnement régulier ou permanent)

– guerre technologique (moyens +/+ performants) et guerre de l’info (internet)

– guerre de l’ombre, potentiellement s’avérer désastreuse.

Les origines des structures spéciales

– événement originel => échec de la libération des otages en Iran (80’s)

– volonté de créer le Special Operation. COMmand pour rétablir l’image des FS

– mission du SOCOM : mener à bien les missions (assassinats, raid, entraînement)

– la JAYSOC est chargée de la traque de terroristes (Somalie, Yemen, Pakistan…)

Les forces spéciales

– 60 000 hommes (officiel), 6 milliards de dollars,

– SOCOM gère lui même son budget (armée à part entière)

– coopère avec CIA, FBI et NSA

– armée privée du Président => garde un oeil sur le SOCOM

Le bilan de la nouvelle guerre

– interventions inefficace => expériences râtées en Somalie = dépenses de surveillance

– guerre par procuration : US forme des formateurs qu’il équipe (pas d’intervent° directe)

– stratégie qui ne produit pas les effets escomptés (Shebabs toujours en Somalie)

– USA fabrique inconsciemment une instabilité

La « théorie de drône », Chamayou

– drone => engin sans équipage humain, piloté à distance

– engins de surveillance aérienne et équipés de missiles

– continuité des stratégies Obama/Bush : moins de morts possibles (multiplic° des drones)

– manifestat° de pv et démonstrat° de force : détruit => remplacé (pas de mise en danger)

– ambivalence réalité/présentat° => décalage => relation à l’ennemi nouvelle

– de même, relation nouvelle Etat/citoyens (+ de sécurité) => quel rapport ?

La problématique du droit de tuer

– le drone abolit la frontière zone hostile/sûre

– guerre «conventionnelle» remplacée par une sorte de «chasse à l’homme«

– chasse sans territoire

– consiste à surveiller (vision étendue de l’ennemie) et anéantir

– archive une diversité de données (voir, entendre, capter les comm.)

– schématise des formes de vies (identifiées par critère préalables)

– permet d’anticiper des comportements anormaux

– permet de définir des profils par le recoupement de données

– «kill box» => individu identifié => traqué => éliminable à tout moment

La kill box, ou la manifestation d’un pouvoir « invasif »

– remet en cause les principes du DIP et viole la Souv des Etats

– il ne s’agit pas de ctrler un terr. mais de surveiller un danger par le haut

– justific° avancées => zone autonome de tuerie temporaire => légitimer l’assassinat

– certains parle d’exercice d’un pouvoir de police hors des frontières

– guerre ? police ? ou acte illégal ?

– guerre vs le terrorisme a justifié l’utilisat° de moyens hors du commun

Les effets de l’utilisation des drones

– guerre démoralisante pour l’ennemi surveillé/attaqué par un adversaire invisible

=> dommages collatéraux possibles => vengeances des victimes/familles

– traumatisme des pilotes => coup médiatique

=> «traumatisme du soldat» => guerre de terrain (guerre réelle)

=> déculpabiliser l’utilisat° d’un systm immoral (guerre virtuelle)

=> campagne médiatique visant à humaniser les soldats

L’ambivalence du drone

– présenté comme une arme «humanitaire» !

=> évite des catastrophes futures

=> permettrait un risque « collatéral zéro » par la sophistic° de la technologie

– crime ? son caractère meurtrier fini par être atténué/gommé

=> lutte vs terrorisme => utilisation exponentielle

=> caractère de « police » reconnu par de nombreux accords internationaux gomme

VI => les désordres dans le monde

– reconfiguration de la diplomatie => changement de polarisation du monde

– dépolarisation liée au libéralisme éco => anc. puiss. dans une certaine instabilité

– phase de re-polarisation => retour de puiss. (Russie, Chine) sur la scène internationale

– repolarisation à multiple échelle => multipolarisation non disparue mais reprend de la vig.

=> repolarisation Chine/USA

=> repolarisation de l’Europe suite à la crise ukrainienne

=> enjeu multipolaire au Moyen Orient

– que penser de la multipolarisation ?

– retour de la diplomatie à ses fondamentaux (négociat°, alliances)

– comment appréhender ce phénomène ?

=> bipolarité considéré comme un facteur de stabilité internat°

=> unilatéralité des USA considérée comme un facteur d’hégémonie

=> repolarisation considérée comme un facteur de déséquilibre

– «concert mondial» => diplomaties pour défendre ses înt. et apparaître comme un chef d’orchestre

=> crise syrienne => non-capacité du gvt Obama à agir

A => le Moyen-Orient

– Egypte, Iran, Irak, Syrie, Israël, Palestine, Jordanie, Émirats

– zone particulièrement conflictuelle, traversée par des contradict° (Syrie), des violences (Irak,) une transit° politique (Egypte), l’occupat° massive de la Palestine, des tensions récurrentes (Liban)

– conflictualité => plusieurs facteurs (territoire, idéologie, nature des régimes)

1 => le territoire

Données générales

– problématique principale : les frontières <= notion inconnue au M-O/Afrique au 19e rient

– découpage terr. effectué => problèmes actuels (Grande Syrie => annexion du Liban)

– situat° actuelle résulte du colonialisme et d’une concentrat° de données spécifiques

=> M-O victime de sa géogr. résultante de compromis avec les gvt de transition

=> M-O victime sa position stratégique (Asie du sud / Europe)

=> région très riche (gisements d’hydrocarbures les plus importants)

=> région extrêmement religieuse

L’importatation du modèle étatique

– problématique commune => importation d’un modèle po occ. => « Etat importé »

– colons britanniques/français s’appuient sur des élites politiques (nationalistes) domestiquées

– dans ces Etats colonisés, manque d’homogénéité => pro-colons vs anti-colons

La naissance du nationalisme

– colonisation fait naître le nationalisme : volonté de conquérir autonomie territoriale/identitaire

– certains nationalismes réussissent : nationalisme Syrien, Irakien

– d’autres non : Kurdes (communauté tribale, diversité des langues => risque de conflit perpétuel)

– constantes de la conquête au M-O : contestat° des découpages, négat° des régions Kurdes

– utilisation de la force => instrument principal pour imposer ces souverainetés

=> forme particulière d’ingérence opposition avec les Nations-Unies

L’intervention amrécaine en Irak

– impuiss. de la puiss. => gagner une guerre n’implique pas un succès (stabilisat° d’un Etat libéré)

– régimes du M-O => autoritaires (multipartisme peu toléré, opposit° réprimé)

– stabilisation échoue et exacerbe un nationalisme violent profitant aux kurdes/syriens

– en outre, Etat islamique => à cheval sur Syrie, Irak, Liban, Jordanie et Palestine

Le cas d’Israël

– seul nationalisme tactique reposant sur des principes traditionnels

2 => les idéologies

– violences terr. à mettre en // avec les idéologies

a => le sionisme radical

– le sionisme n’est pas un bloc mono-po => sionisme culturel/politique

Le sionisme culturel ou consensuel

– problématique => pv central du judaïsme => les juifs ont perdu leur culture/spiritualité

– solut° => rebâtir les piliers d’une spiritualité religieuse avant une configuration politique

– avant de rejoindre la Terre promise, il faut repenser son rapport à la spiritualité juive

Le sionisme politique ou radical

– inverse => terr. d’accueils vastes pour accueillir tous les juifs, puis penser à la po culturelle

– Palestine = terr. => opposition sur son intégration à l’Israël

Les raisons du triomphe du radical sur le consensuel

– échec des pourparlers de 1993 => début du sionisme radical (dégauchalisation de l’Israël)

– incapacité, lors des pourparlers Israël/pays arabes, pacifier la situation israélo-palestinienne

– pourparlers => caractéristique du consensualisme (trouver un compromis) => échec

– seul moyen pour les radicaux => utilisat° de la force (armée ou non) => conquête de la Palestine

– problème => comment conserver les relations avec les pays occi.

=> problématique terr. + idéologique + communic° => risque = isolé sur la scène intern°

b => le nationalisme arabe

– naissance du sionisme radical contribue à la cristallisation du nationalisme arabe

– émerge à la seconde 1/2 du 20e en Égypte (berceau de l’idéologie) de Nasser

– nationalisme arabe alimenté du sionisme => panarabisme (M-O jusqu’au Maghreb)

– panarabisme => choc suite à la défaite de 1967

– «révolutions» de 2011 => réémergence du nationalisme arabe ?

=> incubation politique et culturelle ne se comprenant que dans la durée

– pays dirigés par des gvt ou élites politiques particulièrement intégrée le nationalisme arabe

– nationalisme multiple => triomphe des formes les plus radicales/brutales dans les 60’s

– l’éco comme facteur de puissance n’a été compris que tardivement

c => l’Islam politique

– volonté hégémonique fondée sur la religion, longtemps en conflit avec les nationalistes arabes

– régimes autoritaires (mais de type Rép.) ont constaté une nvlle source de rivalité naissante

– solut° aux problèmes des musulmans = retour à la matrice islamique => politisation de l’Islam

– centralité de l’Islam dans le champ éco, social => politiser les dogmes religieux

– but => donner un ordre politique par la définition d’un texte sacré

Le djihad

– notion juridique/politique récupérée par des théoriciens révolutionnaires

– signife « effort » (effort spirituel) => croyant doit travailler sur lui-même

– 2e traduct° => 700-1300 ap JC => combat de la communauté des croyants contre les ennemis

– la chrétienté formule les mêmes idéaux

– différence => prophète Mohammed = chef religieux, politique, guerrier

– problématique principale => interprétation des versets du Coran

L’interpétation des hadiths

– tradition chez les Sunnites => interprétation exaltée

– l’appel au djihad incombe au Khalifa (seul successeur du prophète)

– identité du Khalifa au coeur de la question des groupes

=> pouvoir dispersé auprès d’un certain nombre d’acteurs (sultans, émirs)

=> notion de Khalifa abolie sous les ottomans

=> réhabilitée par des théoriciens modernes de la guerre révolutionnaire

– théoriciens révolut° => djihad => oblig° pour les croyants

=> initialement, répond à une menace ennemie

=> réappropriation du terme => lutte vs tous les ennemis de l’Islam (mêmes internes)

Les stratégies déployées

– plusieurs groupes => pas de stratégie univoque mais impression d’un certain désordr

– en théorie, même objectif à long terme : Khalifa (régime spirituel/politique sous loi Islamique)

– interprétation radicale/brutale => faire réagir le monde occidental

– doit s’établir dans tous les régions anciennement sous souveraineté musulmane

– pour certain groupe => conquête mondiale

– objectif partagé sur le long terme mais moyens utilisés différents

Al-Qaïda

– concrétisation de cet objectif dans un horizon éloigné

– stratégie 1re => ménage à l’intérieur des rangs musulmans

=> exacerber les différends au sein de l’Islam politique pour troubler les occ.

=> créer des fronts => interv° des occ. => épuisement des occ.

=> retrait des occ. s’accompagnera du retrait des Etats musulmans alliés

– stratégie militaire/politique => ne pas s’emparer des terr. => incapacité de les défendre

=> Shebabs ont échoué (2009-2012) à maintenir leur conquête terr.

=> d’où les attaques de l’Université (avril 2015)

=> AQMI a perdu des villes (nord Mali) suite à l’interv°.fr en 2012

L’État islamique

– s’imposer sur un terr. spécifique à cheval Syrie/Irak

– «État» islamique => volonté de créer une nvlle structure po et ave

– le « Levant » => Liban, Jordanie, Arabie Saoudite, Palestine

– certains groupes dans le Magrheb se proclament de l’EI => pv de captation réel

Les alliés des groupes djihadistes

– alliés volontaires ou ponctuels ; affaire de choix (A-Q / EI)

=> Yemen : majorité A-Q => AQPA (Pénins. arab.) => sunnites s’vs aux Chiites

=> alliés objectifs => favorisent un groupe plutôt qu’un autre

=> poches qui remettent en cause la légitimité des groupes en place

– financement : plusieurs canaux surtout criminels

=> banditisme (Boko Haram, AQPA) : rançons, impôt révolutionnaire

=> gisements pétroliers : comment exporter ?

=> certains États ferment les yeux sur les raquettes, contrebandes,… (Koweït, Katar)

=> crtains Etats financent directement un certain nombre de groupes

L’organisation interne des groupes djihadistes

– plus le terr. contrôlé est vaste, plus il est difficile de maîtriser les troupes

– idée principale => Khalifa => actuellement => Abou Bakr Al Baghdadi

=> censé avoir l’autorité sur tous les groupes djihadistes

– groupes djihadistes confrontées à une guerre asymétrique => pas forcément en position de force

=> éclatement géogr. => nomination de chefs locaux => effritement de l’autorité

=> AQMI dirigé par un chef ayant vu son pv déciner au fil des conquêtes

=> B-H : leader médiatique (Shekau) => label utilisé mais intérêts divergents

=> à chaque conquête, il faut recruter (souvent forcé)

=> «managers» capables de maintenir des groupes aux înt. divergentes ?

– circulation des savoir-faire et des réseaux de comm. mis en place par les différents groupes

=> transfert d’expertise (fabrication d’armes)

=> échanges stratégiques (communic° d’idées, de tactiques opérationnelles)

=> échanges pertinents jusqu’à la remise en cause de Al-Zawahiri

=> scission importante => remet en cause les réseaux

=> B-H a prêté allégeance à l’EI vise un Khalifa au Nigéria

=> fronde d’AQMI

La gestion matérielle, financière, humaine et intellectuelle d’un territoire par ces groupes

– compétents ? => communic° de ces groupe (point crucial) tournée autour de

=> la rationalité et de la performance

=> la capacité à remplir les objectifs po et religieux

=> la capacité de contrôler les territoires conquis

– véritable propagande => enjeu => collabor° (active/passive) des populations locales

– groupes de guerre => pas des Serv. Pub. => collabor° d’opérateurs locaux (business)

=> tant que l’éco est redressée, peu importe qui le fait

=> réhabilitation/réaménagement des hôpitaux/transports/infrastructures

Comment devient-on djihadiste ?

– orgines nombreuses => inter-générations, vétérans (Tchétch./Yemen…) mais jeunes majoritaires

– but => gonfler les rangs, perdurer les engagements

– recrutement prioritairement local => quête spirituelle, salaire (largement supérieur)

=> engagement précède l’endoctrinement

– recrutement en occ. => l’endoctrinement avant la l’engagement/formation

– les français => idée ultra minoritaire parmi les musulmans

=> la banlieue : jeunes des cités défavorisées

=> injustice sociale => stigmate => rejet d’un ordre «répressif«

=> S d’inclus vs exclus : stagnation sociale + mal de vivre = rejet S

=> djihad => nouvelle façon d’agir

=> prison = accélérateur : confirme la haine et radicalise

=> la classe moyenne (A-Q => Jibhat-Al-Nuba)

=> chrétiens désenchantés en quête sensation, bouddhistes, jeunes filles…

=> pas de haine vs la S et ne se sentent pas spécialement victimes

=> problème d’autorité : adolescents ni inconscient/dépressifs mais influençables

=> recherche d’autorité

=> rejet/déception de la politique => doutes sur la réalité internat°

=> lutter contre un régime tyrannique syrien => «combattre le mal«

=> parfois, motivation purement criminelle (se défaire des règles)

d = > l’État islamique

– organisat° découverte en 2014 : proclamation d’un Etat à cheval Syrie/Irak

– guerre sunnites/chiites => les chiites ont essayé d’expulser tous les sunnites de Bagdad

=> EI composé avant tout de Sunnites expulsés de Bagdad

– pour la 1e fois, un groupe affiche l’objectif d’occuper un terr. en vue de contruire un Etat

– Fallujah (Irak) vaincue en 2003 par les USA, a été la première ville investie par l’EI

=> pose des principes de conquête militaire

=> pas d’occupation, mais de regain de pouvoir d’acteurs locaux alliés

– prise de Mossoul, Kobane => EI perçu par les populat° comme libérateur face à la menace USA

=> soutien d’une populat° locale = condition d’implantation durable

=> conquêtes militaires s’appuient sur des élites locales

=> la réhabilitation des SP st un but, de même que la lutte vs la corruption (chiite)

=> EI se montre radical pour «le bien de l’intérêt général«

– EI essaie d’homogénéiser le terr., de rationnliser sa lutte et de l’internationaliser

=> provoc° de l’Occ. => « sortie par le haut » => peu de moyens => historiciser le combat

=> événement médiatisé => réaction occ. => «piège Daesh«

=> en réalité, EI fragile malgré des semblant d’étatitsation

=> A.B Al Baghdadi n’est peut être pas celui qui lèvera l’EI

=> facteur clé de l’EI => communic° Internet par Al-Furqan => propagande

=> pas un combat orient/occident mais mécréants/vrai Islam

– le but recherché apparaît être la confrontation suicidaire face au USA => martyres